Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm.
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394 ments de coquilles ; le troisième banc est épais de 0 m 70 et le quatrième de 0 m 55 ; ce dernier est de moins bonne qualité. La pierre de Savonnières est blanchâtre. Celle de Brauvillïers est un peu plus blanche, plus pleine et plus dure ; les bancs forment dans cette dernière localité une épaisseur de 5 m , et on les y exploite à une très-faible profondeur. A. Juvigny et à Jovilliers, la pierre est un peu plus poreuse, plus grise et plus dure. Il en est de même à la carrière du Val-Payart, dans la forêt de Morley. Les grains oolithiques y sont mêlés de petits fragments de coquilles et de petites lamelles cristallines. Tous les bancs n'y sont pas d'une égale qualité. Celte carrière n'est pas exploitée d'une manière continue. L'administration a accordé plusieurs fois l'autorisation d'y extraire de la pierre, moyennant une redevance de 75 centimes par mètre cube , et à charge de remblayer et de repiquer. A Brilîon et à Ville-sur-Saulx la pierre est également moins blanche que dans les localités précédentes. Les bancs supérieurs sont cependant rarement colorés. Les bancs inférieurs sont souvent rougeâtres, un peu moins tendres, mais résistant beaucoup mieux à l'humidité. A la carrière du bois de Soiru les calcaires rougeâtres ont l m 4S d'épaisseur et les calcaires blancs l m . Ils sont immédiatement recouverts par les terrains néocomiens, qui forment avec la terre végétale une épaisseur de plus de 3 m o0. Dans la plupart des autres carrières de Brillon et de Ville-sur-Saulx, les déblais sont bien plus considérables, ils sont souvent de 8 à 10 m .