Études géologiques sur le département de la Nièvre par Th. Ébray, membre de la Société des ingénieurs civils, de la Société géologique de France, de la Société vaudoise d’histoire naturelle.- Paris : Baillière, 1858. 372-7-7 p., 25 planches dépliables (la plus grande 43 x 24 cm), 25 cm.
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238 E T U D E S GEOLOGIQUES. partie supérieure, supporter les marnes grises ou bleues de l'étage. Le fer est ici régulièrement disséminé dans la roche, probablement à l'état de sulfure. Les caractères paléontolo- giques de ces assises ne varient que légèrement; Y Ammo- nites macrocephalus est abondant, mais les échinodermes et les gastéropodes sont beaucoup moins nombreux. On ren- contre, comme aux environs de Nevers, quelques pleuro- tomoaires sans test, et par conséquent peu détenuinables. Dans cette direction, les assises moyennes à Ammonites coronatus diminuent d'épaisseur au profit de la partie su- périeure, qui devient assez épaisse' et fort sablonneuse. Les abords du vieux château de Fay permettent d'étudier faci- lement cette singulière formation, où la silice joue un rôle important. La base de l'étage callovien perd aussi ses élé- ments ferrugineux vers Prémery. Déjà à Goulanges, près Nevers, les bancs sublamellaires, et chargés de collyrites et de pygurus, sont subordonnés à des marnes légèrement rubigineuses; la surface de ces bancs est tapissée d'une couche légère de fer hydroxydé qui s'étend en veinules dans l'intérieur de la roche. Les assises de la partie moyenne de l'étage acquièrent un grand développement à Guerigny, où l'on rencontre d'importantes carrières. La roche devient plus blanche et moins argileuse. À mesure que l'on se dirige du côté de Poizeux, la roche des assises qui nous occupent devient plus blanche; la tex- ture, d'abord plus fine, tend à devenir légèrement ooli- thique, et à Poizeux même on rencontre des carrières où cette texture passe complètement à l'oolithe miliaire. Une ramification de la faille de Menou vient brusquement interrompre les dépôts de l'étage callovien, dont on ne ren- contre les derniers représentants que sur les hautes collines de Prune veaux, vers le sommet de la rampe de la route dé- partementale de Cosne à Châtillou et dans quelques gorges de la vallée qui conduit à Champlémy. À l'exception des