Essai sur la topographie géognostique du département de l’Oise par L. Graves, ancien secrétaire général de la préfecture de l’Oise, de la Société géologique de France.- Beauvais : Imprimerie Achille Desjardins, 1847. XV-804 p., 22 cm.
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chant à la route royale de Paris au Havre : i r myriamètres 6,400 mètres, ou environ vingt-six lieues et demie; du nord-ouest au sud-est, entre l'angle saillant du territoire de Quincampoix ci-dessus indique' et le mouliu à eau de Yarinfroy canton de Betz, près de Crouy-sur-Ourcq (Seine-etMarne) : 12 myriamèt. i,4oo mètres, ou près de vingt-sept lieues. Le de'parteraent est borné au nord par celui de la Somme, à l'est par celui de l'Aisne, au sud par les départeraens de Seine et Marne et de Seine et-(Jise, à l'ouest par ceux de l'Eure et de la Seine-Inférieure. Son étendue superficielle, résultant des travaux du cadastre, est de 589,056 hectares, ou 58 myriamètres 90 kilomètres carrés 56 centièmes. Considéré dans son ensemble, le pays constitue une vaste plaine faiblement inclinée dans la direction du nord au sud , vers le bassin de la Seine. Les terrains principaux s'y succèdent par superposition transgressive ou plutôt imbriquée; c'est à-dire que chacun, après avoir occupé la surface du sol, plonge sous le terrain supérieur, dont la tranche forme une falaise au sommet de laquelle commence un nouveau plateau. On peut compter dans toute l'étendue du département trois grands plateaux ainsi superposés Chaque plaine supporte d'ailleurs des tertres ou buttes isolées, restes et témoins des terrains qui ont été détruits. Cette disposition générale est dérangée dans la région occidentale du département par la présence de la petite contrée connue sous le nom de pays de Bray; c'est un massif aligné du sud est au nord-ouest, resserré entre deux vallées longitudinales qui l'isolent de la grande plaine dont il a interrompu la continuité. ! th^i La bordure méridionale du Bray forme , par sa continuité, le trait le plus remarquable du relief du pays ; elle présente une chaîne ou série de coteaux qui commence au bord de l'Oise, vers Boran, et qui, après avoir limité sans inter' ruption la vallée du Thérain et celle de Bray, s'étend dans la haute JNormandie jusqu'aux environs de Dieppe. C'est aussi, dans sa généralité, la partie du département la plus élevée au-dessus du niveau de la mer : son altitude vis-à-
