Révisions de la page | Historique de transcription | Essai sur la topographie géognostique du département de l’Oise par L. Graves, ancien secrétaire général de la préfecture de l’Oise, de la Société géologique de France.- Beauvais : Imprimerie Achille Desjardins, 1847. XV-804 p., 22 cm.

Essai sur la topographie géognostique du département de l’Oise par L. Graves, ancien secrétaire général de la préfecture de l’Oise, de la Société géologique de France.- Beauvais : Imprimerie Achille Desjardins, 1847. XV-804 p., 22 cm.

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I

DIVISION PHYSIQUE.

vis le pays de Bray où se trouve le maximum de hauteur, varie entre 225 et 235 mètres. L'e'glise du Coudray-SaintGermer, l'un des points géodésiques de deuxième ordre dans les travaux de la carte de France, est cotée à 227 mètres ; les moulins de Lalandelle sont à 280 mètres ; la ferme du Trou-Jumel atteint 235 mètres. La plaine du Coudray-belle-Gueule, canton de INoailles, a pour niveau moyen la cote de 233 mètres. A partir de là, la falaise décroît insensiblement en avançant vers la vallée de l'Oise. Le point le plus bas du territoire est au bord de l'Oise, sur la limite méridionale, au - dessous de l'embouchure de la Thève ; l'altitude en est un peu inférieure à vingt deux mètres. Ainsi, les termes extrêmes du relief du département sont séparés par une distance [)erpendiculaii'e de deux cent treize mètres. Quoique l'inclinaison générale du sol ait lieu , ainsi qu'on vient de le dire, dans la direction du nord au sud, elle n'est ni uniforme , ni régulière , à cause des étages résultant de la superposition transgressive des terrains principaux. La partie du département, voisine de la limite nord ,s'abaisse d'ailleurs vers la vallée de la Somme La ligne séparative des eaux entre les bassins de la Somme et de l'Oise, tracée h peu près de l'ouest-nord-ouest à l'estsud est, décroît de la cote de 2 i 3 mètres, aux environs de Molieiis, )nsi|u'à celle de g4 mètres, près de CourcellesEpayoiîe, en passant vers Halloy, Lihus, Crevecœur, Froissy, ISoycrs Saint Mailiii , Ansauvillers, Maignelay, Tricot. L itii liilai^()n vers la Sonnne n'est guère signalée, toutefois, que par la direction des vallées ; car le plateau, proprement dis. se maiiiiienl presque à la hauteur de la ligne anticlinale, péiiélraul ainsi bien au delà de la limite. CeUe vaste plaine, <)ui dépendait primitivement de l'ancie lie province de Picardie, constitue l'étage inférieur du déparreineni, en flisant, bien entendu, exception du pays de Bray hlle est bornée à l'est par les coteaux qui couvrent la plus ^raiîde partie de l'arrondissement deCompiègne; elle descend au snd jusqn à la vallée de l'Oise, et au sud-ouest jusqii aux collines qui s'étendent des environs de Catenoy et de Liancourt vers la ville de Beauvais. Plus à l'ouest et vers