Essai sur la topographie géognostique du département de l’Oise par L. Graves, ancien secrétaire général de la préfecture de l’Oise, de la Société géologique de France.- Beauvais : Imprimerie Achille Desjardins, 1847. XV-804 p., 22 cm.
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suit la direction ge'ne'rale du S-E. au N.-O., pour rejoindre l'Oise à Verberie après un parcours d'à-peU'près vingt-neuf mille mèties; sa largeur est de quinze mètres à l'embouchure, la hauteur d'eau varie de trente centimètres à un mètre; la pente totale est de trente-neuf mètres; le cours serait rapide si la rivière ne décrivait pas, dans une valle'e à plafond uni, de fréquentes sinuosite's, et si des e'tangset des usines nombreuses ne rompaient pas le mouvement naturel de l'eau. Celte rivière a pour lit un fond tourbeux reposant sur le sable et sur les argiles à lignites. La Nonette prend sa source près de Nanteuil-le-Haudouin, dans les couches marneuses qui recouvrent le calcaire grossier; elle court à-peu près de l'E. S E. à l'O N 0. jusqu'à Ja ville de S'^nlis, après laquelle elle s'infléchit vers l'ouest pour se jeler dans l'Oise à une lieue de Chantilly; son cours peut être e'valué à trente-six mille mètres ; sa largeur moyenne varie entre dix et quinze mètres. Elle coule sur un lit de sable recouvrant le calcaire grossier depuis sa source jusqu'aux approches de Baron , et ensuite sur une couche tourbeuse. La Thève commence au pied des collines de Montme'lian et de Saint-Laurent; elle court d'abord vers le nord pour traverser le parc de Morfontaine, dans lequel ses eaux se grossissent de nombreuses sources ; elle décrit ensuite un cercle qui la conduit vers l'ouest par Thiers, les étangs de Comelle et Coye jusqu'au village de La Morlaye , à partir duquel elle délimite le déparlement jusqu'à la rencontre de fOise. On évalue son parcours à vingt-cinq mille mètres; elle coule sur le sable et sur la tourbe. La Yerse naît de trois sources au pied des coteatix de calcaire grossier qui séparent, vers le nord-est, le département de l'Aisne de celui de l'Oise; ce ruisseau traverse le canton de Guiscard, coulant presque toujours sur les couches dépendant du dépôt des lignites;.il descend vers le sud ouest jusqu'à Bussy, ensuite au sud jusqu'à la ville de Noyon après laquelle il rejoint l'Oise. Le Ma!z, dont le volume est plus considérable, sort de la
