Essai sur la topographie géognostique du département de l’Oise par L. Graves, ancien secrétaire général de la préfecture de l’Oise, de la Société géologique de France.- Beauvais : Imprimerie Achille Desjardins, 1847. XV-804 p., 22 cm.
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TERBAIN SUPEBFICIEL.
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la petite bande de craie chlorile'e qui paraît sur la limite sud j]e la valle'e ; la glauconie crayeuse est superficielle ou recouverte seulement par les provenances des coteaux voisins que les eaux pluviales entraînent sans discontinuité'. Les silex sont raele's à une argile dans l'épaisseur, la consistance et le degré de pureté' varient à l'intini ; relie'e vers le haut par nuances insensibles au limon diluvien ou à Thumus , elle conserve assez, dans la partie infe'rieure , ses proprie'te's essentielles pour pouvoir être eraploye'e à divers produits de l'art cc'ramique. L'argile et les silex sont les seuls e'îe'mens du terrain superficiel de la craie; les sables, galets et débris organiques ou lîiincralogiques qu'on y trouve raêies , doivent être rapporle's à l'e'poque diluvienne, soit qu'ils proviennent des couches tertiaires voisines , soit qu'ils aient e'te' détaches de terrains plus anciens et plus éloignés. La couche superficielle est de'posée sans aucun ordre apparent sur la craie ; cependant on y reconnaît, par un examen soutenu, une loi constante qui est la conséquence du mode tout mécanique de sa formation : l'argile ou plutôt la terre argileuse domine quand la surface est horizontale, les cailloux se montrent en raison directe de l'inclinaison du sol. Le dépôt dont il s'agit ne paraît pas être le résultat d'une opération violente et rapide. Il est évident au contraire que ses parties ont été suspendues dans un liquide peu agité qui les a laissé descendre lentement selon les lois de la pesanteur, et en effet les molécules les plus tenues sont les plus voisines du sol arable, lorsque même elles n'y sont pas mélangées ; les autres augmentent de volume ou de ténacité en descendant, et c'est tout-à-fait à la base que dans l'élat normal les silex se trouvent accumulés , les plus gros au-dessous , les moindres et ceux brisés en fragmens au-dessus et mêlés au limon argileux. ï^ès que le sol incHne, la partie supérieure du limon qui est aussi la plus meuble, manque, ayant été entraînée par des cou'"ans ; si la pente est plus rapide, l'érosion devient plus prdlonde; les silex dégagés en partie do leur enveloppe argileuse paraissent en quantité, et l'on remarque entre les gros cailloux •"estes sur place les petits fragmens déplacés en même tems que J argile supérieure , sans avoir été entraînés aussi loin : lorsque •inclinaison est très-forte parla disposition naturelle des lieux,
