Annales des Mines (1869, série 6, volume 16)
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EXAMENfi.
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DU PROCÉDÉ IlEATON.
de soude mêlé de rnitre. On ,okbIipit alors de la silice ,quel-
0,9p. 100 de silicium, 1,42 p. 100 de phosphore, 1/5 p. loo
que peu jaunie par l'acide vaWique. Pour le dosage4le la
- soude, on s'est servi cl'acirdeduorhyclriqueAt4acide sul-
de soufre et 3 p. 100 de carbone, dont la moitié environ devrait être expulsée, il faudrait, pour opérer l'oxydation
furique. Dans toutes les scories, mais surtout dans celles des fontes de Hayanges, le soufre est peu oxydé ; il s'y rencontre
de ces divers éléments
surtout combiné au sodium, eraorte que, Malgré la présence de l'acide nitrique, la soude abandonne également une partie de son oxygène aux éléments oxydables de la fonte. 16. Ché-khons Maintenant, en partant des analyses dont je
viens de parler. à fixer le degré d'affinage qu'il est possible de réaliser par le p'lleieédé en question. A cet effet, calculons d'abord la quantité d'oxygène que le' nitre peut fournir. En admettant que l'acide azotique soit simplement ramené à l'état de deutoxyde d'azote, mais que l'eau du nitrate soit entièrement décomposée, ioo kil. de nitrate du Pérou dégageraient : Par les 90',89 de nitrate pur. Et par les 5,88 d'eau
25k,5 d'oxygène 5
Total.
50 ,7
Si, au contraire, l'acide azotique était complètement réduit, on aurait Par les 90,,89 de nitrate Et par les 5,88 d'eau Total.
/42'.5 d'oxygène 5 117
Comparons à ces chiffres l'oxygène qui serait nécessaire pour oxyder complètement les éléments étrangers des fontes de la Moselle. Prenons d'abord la fonte de Longwy de la première opération. Le poids traité est de 720 kil, abstraction faite des deux barres de fer. En admettant, d'après l'analyse précédente,
Pour 0,9 p. 100 ou 6',118 de silicium
7k,0,2d'oxygène i5 ,01 u ,40
1,/ig p. 100 ou 10 ,22 de phosphore. . 1/3 p. 100 ou 2 ,Cto de soufre /,5 p. ioo ou 10 ,8o de carbone transitt ,/to forme en oxyde de carbone . 56 ,83 d'oxygène
'rotai ......
Or on a pris, pour la première opération, 68 kil, de nitrate de SOude qui pouvaient donner Dans la première hypothèse Dans la seconde
20k,88 d'oxygène. 39k lift
On voit donc que, même dans le cas le plus favorable, la proportion d'oxygène fournie par le nitre était insuflisante pour oxyder la totalité des éléments étrangers. A plus forte raison en est-ii ainsi, dans la pratique, puisque d'une part, sans parler du fer, il faudrait aussi tenir compte de l'oxygène absorbé par le manganèse, le vanadium, les métaux terreux, etc., que renferment les fontes, et que, d'autre part, le gaz nitreux, que l'on voit se produire pendant l'opération, prouve qu'une partie au moins de l'acide nitrique est simplement ramenée à l'état de deutoxyde
d'azote. 11 n'est donc pas étonnant, d'après cela, que le métal raffiné retienne encore du phosphore et du silicium, et qu'une dose très-faible de fer ait été oxydée. On conçoit aussi que la soude elle-même puisse être réduite partiellement dans ces circonstances.
Calculons, d'après l'analyse des cakes de la première opération, l'oxygène nécessaire pour achever l'affinage du métal raffiné.