Annales des Mines (1869, série 6, volume 16)
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DU PROCÉDÉ HEATON.
EXAMEN
Le poids de ce produit., en y, comprenant les plaquettes projetées, fut, dans cette opération, .de 669. kil., ou plutôt,
en y ajoutant les 8 p. ioo de grenailles retenues par les scories, de 671 kil. D'après cela, on trouve Pour les 0,0016(lesilielurn,
......
ou o,006!Iclephmphore ou Li ,29. 0,0009desoufre ou o ,60.
Total
.
Co 6 cl'oxygkle
.
.
.
5 ,/.16
.
.
.
o ,60
7 42
Or ce chiffre est un minimum puisque les cakes, par suite du réchauffage oxydant, sont plus purs que le métal bullem au sortir du convertor. En retranchant les 71. 2 2 des 561.83,
on voit que, pour arriver au résultat réalisé, le nitre a ,di fournir 291.6o d'oxygène, soit 44 p. ioo; par suite, la majeure partie de l'acide nitrique a dû être ramenée à l'état d'azote ou de protoxyde d'azote. On voit également que, pour atteindre la dose indispensable d'oxygène, il eût fallu augmenter la charge de nitrate d'au moins -15 kil. Cependant même alors, l'épuration n'eût pas été complète, puisqu'une partie de l'oxygène en ques-
tion eût également réagi sur le fer et le carbone. Si donc le fer en barres, préparé' avec le métal raffiné des premières opérations, montre-les défauts du fer brûlé, il faut l'attribuer au travail des chaudes suivantes et -non à l'excès de nitre
dans le convertor. Les analyses et les fusions pour acier prouvent, en effet, que les cakes de la première opération étaient suffisamment carburés. Au reste, je ne craindrais -pas, même à ce point de vue, un excès de nitre. Il sera toujours facile de restituer au métal-raffine-le 'carbone voulu; il suffit d'ajouter, lors de la refonte pour acier, une proportion suffisamment élevé&de fonte spéculaire pure, ainsi que
en résulter, que le métal ne-reste pas fluide jusqu'à la fin, et qu'alors surtout il ne soit dépourvu d'homogénéité. En second lieu, on doit redouter l'augmentation des frais. Au lieu de 68 kilog. de nitre, il en faudrait 85 à 85 kilog., soit 111/2 à 12 p. 100 au lieu de 9 1/2. Le produit raffiné n'est pas homogène et le serait, sans doute, d'autant moins .que la décarburation est plus avancée.
7ilais ce défaut me paraît au fond peu à redouter,
puisque, en tout .cas, le produit raffiné devra être refondu au réverbère. Il est évident toutefois que 'la marche la plus économique, celle vers laquelle il convient de tendre,
consisterait à couler le.métal raffiné directement du con-
vertor dans le réverbère, ce qui me paraît facile à réaliser.
-
Quant aux frais, résultant de ces fortes doses de nitre, on ne peut se dissimuler qu'ils ne soient élevés, surtout au prix actuel du nitrate de soude. Mais à cet égard, je me réserve d'exposer, dans un paragraphe suivant, une formule de traitement un peu modifiée, qui permettrait de réduire la dose de nitrate dans de notables proportions. Répétons les mêmes calculs pour la fonte grise de Hayanges. D'après l'analyse, précédemment citée, la fonte refondue de Hayanges contient 5 p. Io° de silicium, 1,275
p. 100 , de phosphore, 0,1 p. ioo de soufre et 5 p. 100 de carbone. En se proposant, comme ci-dessus, de n'enlever
que la moitié du carbone, il faudrait, pour l'oxydation de ces ,divers éléments, sui' un poids de fonte de 705,7 kil., (charge des trois dernières opérations) , les quantités,d'oxygène que voici 2e,87 d'oxygène
Pour 5 p. 100,011 .21.,17. de silicium
cela se pratique dans la cornue Bessemer et le réverbère
1,575 ou 9 ,00 ,de phosphore. . .... .
Martin. L'excès de nitre offrirait cependant un double inconvénient.
0, 10' ou 0 ,71 .de soufre. . t, 50 ou 10 ,59 lie carbone.
On peut craindre, malgré le surcroît de chaleur ,qui .doit
- Total
.
.
0 ,71
titis LI9,15 d'oxygène