Annales des Mines (1869, série 6, volume 16)
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EXAMBN
DU PRODÉDÉ, MATON.
qui suppose 50- kil. de \nitrate. [l'après -cela tes .frais, se-
,ÇIes réactions est'moindre, et le métal aussi -paraît moins modifié. L'analyse du produit n'est pas encore achevée ; je lie puis; donc rien :affirmer-quant au résultat final,, niais, en tous .c,a.s, l'opération n'est pas impossible (1. Pour augmenter de nouveaula proportion d'oxygène, tout en réduisant les frais, j'ai fait ajouter aussi du peroxyde de
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raient
francs.
Pour i..50 kilog. de fonte mazée à 72 francs. Pour 5o kilog. de nitrate à Ci.. francs Main-d'oeuvre et entretien de l'appareil au plus. Total
75
o0
99,60
Avec les frais généraux et les droits à payer peur le brevet, on arriverait ainsi finalement, pour les fontes: raffinées, au prix de revient maximum de 1 io francs, chiffre qui descendrait à 100 francs, environ, si le prix du nitrate venait à baisser à l'avenir, comme cela est probable, ou si le nitrate pouvait être remplacé en partie par d'autres réactifs ,moins chers. Or, on sait qu'en France les fontes, pour les procédés Martin et Bessemer-, coûtent en général 1-15 à 12o francs.
Il y aurait donc encore un certain avantage à soumettre fonte inférieure à l'action du nitre. Il reste à prouver par de nouvelles expériences, que les rails ainsi préparés jouiront réellement, comme je le crois, d'une résistance vive suflisamment élevée. 25. le viens de dire que le prix de revient des fontes raffinées pourrait être abaissé si l'on parvenait à remplacer une
partie du nitre par d'autres réactifs d'un prix
moins élevé.
Entrons à ce sujet dans quelques détails. On peut d'abord remplacer partiellement le nitrate par le carbonate de soude. Ce dernier sel agit comme oxydant par son acide carbonique qui se réduit en oxyde-de carbone. L'oxygène utile est de 15 p. 100 au lieu de 44. Mais la proportion de base, qui retient les acides, est de 58 au lieu de
54 p. io o. Ace point de vue, il y aurait un certain avantage
à faire usage d'un mélange des deux sels. L'expérience a été tentée, sur mon invitation, à l'usine d'essai de la Villette. Au lieu (le 10 p. moo de nitrate, on a pris successiment 9, 8, 7 p. moode nitrate avec 1, 2, 5p. ioode carbonate. La marche de l'opération reste la même, mais la vivacité
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manganèse, soit au nitrate seul, soit au mélange de nitrate et de carbonate. Ce réactif oxydant avait, du reste, déjà été essayé par M. Heaton. a tangley-Milk On y -renonça parce que la chaleur développée n'est Pas toujours suffisante pour fondre le protoxyde et qu'il s,e produit
alors dans le creuset un magna pâteux de métal et de scorie fort peul homogène. L'oxygène dégagé est, en effet, au maximum, de 18 p. ioo, et parfois seulement de 1 2 à 15 p. moo. Malgré cela, l'opération réussit également lorsqu'on se contente de remplacer le tiers ,ou le quart de la charge en nitre par un poids égal de peroxyde. Il faut toutefois que, le minerai soit finement broyé. et intimement mêlé au nitre ou au mélange de nitre, et de carbonate:.. Ileaton se servait, à l'origine, d'un mélange de nitre et de chaux éteinte. C'était le cas, en juillet 1868, lorsque
M. le D Miller et M. R. Mallet se sont rendus à. LacgleyMill pour y étudier le procédé nouveau. La chaux agit comme base forte, mais rend la scorie plus ou moins pâteuse. C'est un inconvénient. Si l'on veut arriver à couler directement le métal raffiné du convertor. dans un réverbère Siemens, il faut avoir, au contraire., des silicates fluides afin que lemétal se sépare des scories. On atteint-ce but en rempla.çant la chaux par du spath-fluor, ainsi que M. Ileaton vient de le constater lui-même., il y a peu de semaines à bangley-Mill. Je crains seulement que ce fluorure n'intro-
duise parfois dans le métal raffiné un peu de soufre, à (*) Il faut seulement s'assurer que le carbonate ne l'enferme pas de sulfate de soude.