Annales des Mines (1869, série 6, volume 16)
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DU PROCÉDeA:REATON.
EXAMEN
cause de la baryte sulfatée qui se trouve presque toujours .associée au spath fluor. On peut rendre les scories tout à fait fluides, sans avoir à redouter le même inconvénient, en mêlant au nitre du sel marin ordinaire. Les essais que je viens de faire tenter à l'usine de la Villette, prouvent l'efficacité du chlorure de sodium. Avec des mélanges de 7 à io p. ioo de nitre et à 2 p. ioo de sel marin, les scories deviennent fluides comme de l'eau. L'opération marche comme à l'ordinaire, si ce n'est un abondant dégagement de vapeurs suffocantes. Le sel marin se volatilise en partie avec d'autres chlorures, Mais ces chlorures mêmes provoquent peut-être une certaine épuration du métal à affiner. C'est une question qui est encore à l'étude. En tous cas, 1 à 2 p. 100 de sel marin
seront toujours fort utiles pour accroître la fluidité
des
scories du convertor. On voit, en résumé, qu'il y a là encore des recherches à
faire et qu'au nitre il peut y avoir convenance à ajouter d'autres réactifs, soit comme fondants, soit comme oxydants.
26. Il me reste à parler d'un dernier point, de la disposition de l'appareil lui-même. Le convertor est fort simple. La fonte peut y être amenée facilement, soit par un conduit spécial, soit par un chaudron de coulée, suspendu
à une grue, ou placé sur un chariot roulant sur rails. Ce qui est plus embarrassant, dans le cas du moins où l'on voudrait opérer sur de grandes masses, c'est la
ffivé
en
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au terme,de cette longuelétudeebrois devoir
résumer les principaux résultats.
Conclusions Le procédé Hearkekno s'aurait, à aucun point de, vue, remplacer les riprocédési3IVIggin-,, ou Besse-
mer,.Ceuxci préparent, avec des fontes pitres, des lingots d'aciqr:ou de fer homogène. L'appareil lleaton s'attaque aux fontesi:impures, et cherche à les transformer en une sorte de fine-métal plus ou moins épuré, dontle traitement pourra être achevé au réverbère Siemens, pour but de conser,ver aux minerais communs la place que tendent à usurper, depuis quelque temps, les minerais purs. A ceux-ci, les fers et les aciers pour essieux, bandages de roue, canons de gros calibre, plaques de blindage, etc. Aux minerais communs, les rails et barres ordinaires en fer homogène plus ou moins dur.
L'épuration est basée sur l'emploi du nitrate de soude venant du Pérou. L'appareil est simple, ingénieux, fort peu coûteux. Le travail est rapide, facile à conduire, sans chances d'explosion.
L'affinage par le nitre procède comme les méthodes ordinaires fondées sur l'emploi de l'air ou des oxydes métalliques. Le silicium et le manganèse sont oxydés d'abord, le Phosphore et le soufre sont enlevés ensuite, le carbone est éliminé le dernier.
Le degré d'épuration dépend, bien entendu, de la proportion de nitre. Toutefois, même en allant jusqu'à des doses
manoeuvre et la mise en place du creuset. Mais, ici core, un petit chemin de fer, passant sous le convertor, permettrait le transport à l'aide d'un chariot, et au lieu de fixer le creuset au convertor au moyen de crampons, on pourrait installer un élévateur hydraulique qui viendrait presser de, bas en haut le creuset contre la: cuve fixe.
les fontes
L' opération terminée, le creuset serait transporté de la même
nation préalable de la majeure partie du phosphore et du
façon, avec sa charge, au réverbère Siemens, où le traitement pour acier devra être achevé.
silicium. On devra le pratiquer au bas foyer, ou mieux
en-
de 12 à 15
p. ioo, on ne doit guère pouvoir réaliser l'épu-
ration absolue.
Pour réduire les frais, il faut opérer sur des fontes peu siliceuses et substituer, le plus souvent, aux fontes brutes
mazées. Le mazéage doit avoir pour but l'élimi-
dans un réverbère ; TOME XVI, 1869.
en tout cas, dans un appareil à pa79