Annales des Mines (1869, série 6, volume 16)
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DU PROCÉDÉ KIND CHAUDRON.
APPLICATION
lement du fond de la fosse les eaux qui coulent toujours des cuvelages en bois les mieux entretenus; enfin, si l'on réflé-
chit qu'on est à l'abri des coups de niveau qui, brisant quelquerois des pièces de cuvelage ordinaires exigent -des chômages imprévus; toutes ces considérations démontreront que le cuvelage en fonte, malgré son prix élevé, est encore meilleur marché qu'un cuvelage en bois. La fosse n° 4 de l'Escarpelle a été la neuvième application du procédé Kind Chaudron, et son succès en a constaté
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sûr du succès ; on ne compromettra la vie d'aucun travailleur, on évitera toute préoccupation. Si, à tous ces avantages, on ajoute le mérite d'une moindre dépense à faire et une plus grande rapidité dans l'exécution, on sera convaincu de l'excellence du système. Telle est au moins la conviction que donne l'exécution des travaux de la fosse n° 4 de la compagnie de l'Escarpelle. ro mars 1869.
Journal des travaux de la Fosse n°
I (système Kind Chaudron).
la neuvième réussite. L'excellence du système ne paraît donc pas contestable. Cependant il existe encore des incrédules qui, forcés de reconnaître la puissance des faits accomplis, se retranchent, pour critiquer le procédé, derrière une objection à laquelle malheureusement le temps seul pourra donner une éclatante réponse. A leur point de vue, le cuvelage rigide de M. Chaudron ne pourra pas résister aux mouvements généraux des terrains qu'il traverse, et il sera infailliblement brisé. On peut répondre que rien n'indique, pour le cuvelage, l'obligation d'être rompu dans un mouvement général de terrain, et que, dans tous les cas, ces mouvements n'étant que la suite d'une mauvaise exploitation du terrain houiller, il suffira de bien exploiter pour éviter l'alea d'un accident. Il faut ajouter que, dans les bassins houillers du Nord et du Pas de-Calais, l'épaisseur considérable des morts terrains est une garantie de plus pour que les mouvements du terrain houiller ne se propagent pas jusqu'à la partie aquifère de la formation crétacée, surtout si l'on prend dans les travaux des souterrains d'exploitation les précautions les plus élémentaires. On doit donc admettre que le procédé Kincl Chaudron est appelé à remplacer, dans tous les cas, le procédé ordinaire pour le creusement des tosses dans les terrains aqui-
fères; car, avec ce procédé, on ne sera jamais entraîné dans des dépenses imprévues et exagérées ; on sera toujours
OnsecvArtoNs.
DATE,.
1867.
Novembre.
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On commence l'installation du bâtiment pour la machine-cabe,tan. Continuation des mémos travaux; les maçons sont à l'oeuvre. Idem. l'Onu.
as 30
Décembre
Du 1.' au 31 décembre, les travaux d'installation sont continués et poursuis is avec autant d'activiie que le permet la mauvaise saison. On cesse jusqu'au 20 janvier à cause du froid intense.
1868.
Janvier..
.
Février...
as 20 21
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A dater du 20, on peut monter la machine, mais le travail marche lentement.
Le uo [ourler, le montage étant terminé, on peut essayer de nettoyer le fond de la fosse. On essaie de retirer les eroisures avec un crochet, mais il se
brise sous l'effmt Ile la machine-cabestan. Im premier crochet aj.ant eehoué, on essaie avec un crochet double et on pari lem à retirer une première eroisure qui / monte d'une seule pièce. On i etire la seconde croisure aussi heureusement que la première.
Au tttoen d'un harpon pointu on retire treize palplanches. On descend la cuillère, ina, on ne retire que quelques morarrète l'apres-inidi à cause du mardi gras ceaux de craie 26 I.e harpon est lance de nouveau et on relit e 22 palplanches. Dus donc 'Miré jusque aujourd'hui s8 palplanclies et le harpon ne prend plus rien. qui ne 27 Le harpon ne prenant plus rien, on essaie au grappin ramène que des dehris de terrain et un morceau de bois. On descend la earattole qui ne prend rien. On fait un voyage de cuillère et un de grappin sans résultat. On doit conclure de là que la limse est propre. et dans l'a28 Ils fait encore un vojage de grappin sans résultat, escend jusprés- midi on tleseen.1 le petit trépan. Cet outil qu'à la profondeur de 22.,2 I au-dessous du plancher de Inanceuvre el on sonde pendant une heure. 29 On ,onde pendant une heure et le trepan remonte avec quelques morceaux de bois cales entre les (lems. On fait deux voyages de grappin qui ramènent des eelats de terrain et les ferrenients brises de deux palplanches. Le Lerrin remonté n'étant pas [neje on redescend le trépan à trois heure, après midi, et on bat jusqu'à Six heures, puis le trépan est Fin des travaux prépatatoires. remonté.
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