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Annales des Mines (1869, série 6, volume 16)

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MINES ET USINES MÉTALLIQUES

derniers forment un stock de A à 6 mètres de diamètre ; la pyrite renferme environ s p. ioo de cuivre. 7° Au delà du grand contact ouest, dans une masse de gangue entièrement entourée de calcaire, mais en relation évidente avec la syénite, existe le gisement important de minerais oxydés de Samuel (fig. 3, Pl. IX). A une quinzaine de mètres de profondeur, les minerais oxydés sont remplacés par une masse allongée de minerais pyriteux trèstendres, de 8 à mo mètres de puissance, reconnue sur une grande longueur. Ces minerais ne renferment que 1/2 p. loo de cuivre et io p. ioo de pyrite ; le reste est argile, grenat ou quartz. Les minerais oxydés de Samuel présentent la particularité d'être faiblement argentifères. 80 Maria Radna , correspondant à plusieurs îlots calcaires, gisement abondant de minerais oxydés cuivreux en exploitation.

90 Rex Regius, sur le contact ouest, au sud de Mariaschnee, dans une excavation du calcaire ; minerais oxydés cuivreux et minerais de fer à la surface ; dans la profondeur stock de pyrite de 3o mètres de longueur sur une puissance allant jusqu'à 5 mètres. Cette pyrite renferme dans son ensemble i p. 100 de cuivre, et en outre des rognons assez purs de cuivre pyriteux. 100 Dans le voisinage, ont été exploités autrefois, par la galerie Fortunatus, des minerais oxydés, très-riches en

cuivre, d'une teneur de 4 à 24 p. 100. Ce gisement se trouve sur une presqu'île calcaire en face et à l'est de la mine précédente. 11° Rafaël. Gisement anciennement exploité de galène argentifère, sur le grand contact Est; il est épuisé. Dans le

voisinage, on exploite encore aujourd'hui des minerais oxydés cuivreux.

DU BANAT.

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MOLDOVA (fig. 4, PI. VI).

Considérations générales.

Au sud du village de Kchldorf, la syénite disparaît sur une longueur de 5 kilomètres, puis reparaît de nouveau à la surface du sol, à la hauteur et à l'ouest de Karlsdorf. A partir de ce point jusqu'en dessous de Neu-Molclova, elle forme une ligne dirigée à peu près nord-sud, niais non

continue. On compte sur cette longueur, qui n'est pas moindre de 10 kilomètres, cinq niasses principales de syénite, allongées dans le sens de la direction générale, et séparées par des intervalles généralement faibles. Toutes ces masses de syénite traversent le calcaire juras-

sique à très -peu de distance de sa lisière ouest ; trois d'entre elles, à savoir les deux masses situées le plus au nord, et la grande niasse du Florimunder et du Benetlicter Gebirg, touchent les micaschistes sur une partie de leur étendue, sans cependant y pénétrer. Les métamorphismes produits sur les terrains encaissants sont analogues à ceux observés dans les districts précé-

dents. Le calcaire est partout au contact de la syénite transformé en calcaire cristallin blanc (marbre) sur une épaisseur variable, généralement d'une vingtaine de mètres. En outre on observe en plusieurs points, soit dans le calcaire, soit à son contact avec la syénite, soit dans la syénite même, soit enfin dans les micaschistes la présence de

niasses et de veines de quartz amorphe, quelquefois d'un gros volume, dont la formation doit probablement être attribuée à la réaction de la syénite sur les micaschistes.

Le contact entre la syénite et le calcaire est assez souvent immédiat ; souvent aussi il est signalé par l'existence entre les deux roches d'une gangue généralement quartzeuse et alumineuse, quelquefois chargée de calcaire cristallin et renfermant fréquemment du grenat.