Annales des Mines (1869, série 6, volume 16)
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MINÉRAUX DU CHILI.
MINÉRAUX DU CHILI.
par l'acide nitrique même à froid, donnant un résidu d'un beau jaune soluble dans l'ammoniaque, et une liqueur qui par l'intensité de sa couleur annonce une proportion de cuivre considérable ; dans un tube fermé par un bout il se dégage de la vapeur d'eau et calciné dans un creuset de
le minerai au rouge naissant sans contact de l'air dans un creuset de porcelaine. Seulement dans ce cas la silice
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porcelaine fermé il perd au rouge de h 1, p. Io o de son poids. Ce minéral forme des croûtes d'un ou deux millimètres de grosseur qui enveloppent de petits noyaux de 5 à Li centimètres de diamètre, plus durs, et à cassures planes et lamelleuses, ils sont verts et luisants, formés de scheelin calcaire cuivreux. Les croûtes se distinguent facilement de l'intérieur des noyaux, non-seulement par leur couleur claire jaunâtre,
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retient toujours un peu d'acide tungstique dont il est trèsdifficile de la séparer par l'action alternative de l'acide et de l'ammoniaque.
Je dois ajouter que le même tungstate de cuivre, vert jaunâtre terreux s'interpose dans les fentes des gros rognons
de scheelin calcaire cuivreux qui se trouvent disséminés dans le même filon et dont quelques-uns ont plus d'un décimètre de diamètre. Ce scheelin, comme je viens de dire est le même que celui de Llannico et de la Basse-Californie;
les résultats de mes trois analyses effectuées sur des fragments
sa couleur est tantôt d'un vert foncé noirâtre, tantôt d'un vert plus clair mais sans aucune teinte jaunâtre ; son éclat vitreux faible ou résineux; sa structure lamellaire imparfaite, décelant un clivage bien prononcé et un autre diffi-
pris des diverses croûtes coupées au couteau Cl
cile; sa dureté est à peu près celle du fluspath ; sa poussière,
mais aussi par leur structure poreuse et terreuse, en partie réticulaire, et par leur peu de dureté et de densité. Voici
(i)
(2)
55,7
56,48 30,63 2,00 2,53 3,87 4,62
55,54 28,15 1,00
100,13
99,03
(3)
beaucoup plus difficilement attaquable par les acides et beaucoup moins fusible que celle de l'espèce précédente. Je trouve ce minerai composé de :
Acide tungstique. Oxyde de cuivre CuO
(I) 2,1
Chaux.
4,2
Oxyde de fer dosé à l'état de F203 Résidu siliceux insoluble dans l'acide. Eau (perte au rouge)
r.,
I ,,,,,,,,4,, ,-1,, ,-.6,f. 6,4,41,,6. nnr ClIiIP
2,4 4,5
d'Iln nreident. n'a
de l'argile ferrugineuse qui pénètrent ordinairement dans les pores de la croûte. Ainsi je présume qu'une partie du fer que j'ai dosé à l'état de sexquioxyde dans cette analyse, doit appartenir au résidu siliceux ferrifère qui n'est que particulièrement attaquable par l'acide nitrique et qui devient empiétement décomposable par cet acide lorsqu'on calcine Cu0W3
Oxyde de cuivre Oxyde de fer. Silice
mélangé de Ca W.
15,25 5,10 1,55 0,40 0,70
CuO.
Perte au feu. Acide tungstique.
MI iltre dosé.
L'analyse (2) , se rapporte à l'échantillon qui m'a paru le plus pur et le mieux dégagé du scheelin calcaire incolore et
(*) Je présume que c'est un
Chaux
3,62 6,00 4,62
.
.
.
76,00 (par différence).
Quant au scheelin calcaire ordinaire, associé aux deux précédents, il forme aussi des rognons et petites masses irrégulières mélangés avec le tungstate ci-dessus dont il se distingue par sa couleur grise un peu verdâtre par réflexion et grisâtre ou presque incolore dans des lamelles minces, luisantes. Il est presque infusible et très-difficilement attaquable par les acides, sa dureté est aussi supérieure à celle du précédent.
Le filon d'où viennent ces minéraux et dont je dois la