Annales des Mines (1870, série 6, volume 17)
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REVUE DE GÉOLOGIE.
TERRAINS.
mant des crêtes parallèles dans presque toute la longueur 'de la
recouvertes par des calcaires à Grypluoa Pitcheri et Inoceramus problematicus, c'est-à-dire incontestablement crétacées ; plus de cent espèces y sont représentées, dont plusieurs se rencontrent
chaîne. Faciès aptien. Couches noires,schleoïdes, associées au calcaire à,dicérates, à Exogyra sintiata, avec fossiles néocomiens et albiens accessoires. Calcaire à caprotines et à petites, orbitolines, Faciès avec fossiles néocomiens et rhynchonelles cénomaniennes (Foix, Orthez, Vinport).
M. R en evier ( t) a reconnu l'existence de l'étage SUISSE. aptien à Wannen, dans le canton de Schwytz; cet étage est constitué par un calcaire gris foncé, intercalé entre le gault et Purgonien et caractérisé par une grosse térébratule, la T. Moutoniana. M. R en evi er y a recueilli en outre : Serpula filiformis, Venus Roissyi, Ostrea, macroptera, Rhynclionella,Gibbsiana, Terebrirostra Escheri.
Les quereux (2) a, décrit:lia espèces nouvelles de plantes provenant des phyllites crétacés du Nebraska (3). Ce travail porte à 73 le nombre des espèces végétales reconnues dans ce gisement. Aucune de ces espèces ne se retrouve dans la flore crétacée d'Aix-la-Chapelle et c'est à peine si l'on y peut signaler quelques analogies avec les flores, crétacées de la Moravie et du liartz. La flore américaine avait donc, dès l'époque de la craie, un, faciès particulier, qui la distinguait de celle du continent européen. En outre, M. L esquereux contient que la flore du Nebraska est beaucoup plus étroitement liée à la végéta. tion américaine actuelle qu'a aucune des flores tertiaires d'Europe. Les conditions du climat de l'Amérique du Nord seraient donc restées à peu près les mêmes depuis le dépôt de la craie. Cette particularité explique l'erreur commise, dans l'origine, par M. neer, qui avait cru, d'après l'examen de cette flore, que lesphyllites du Nebraska devaient appartenir au terrain miocène. M. N e Wb er ry (é), qui avait contribué à restituer à ces phyllites leur véritable place, a poursuivi ses recherches dans les roches AMÉRIQUE DU NORD.
crétacées du Kansas, du Colorado, d'Arizona, du Nouveau-Mexique des et de l'Utah. Dans un grand nombre de localités il a recueilli conifères, dans des couches souvent feuilles d'angiospermes et de (0 Bulletin de la Société vaudoise des sciences naturelles, X, 43. Americ. Journ., .XLVI, 91. Revue de Géologie, Di, 257; VI, 191.
Americ. Journ., XLVI, 400.
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aussi au Nebraska. D'après M. Ne wb er ry, la flore de l'île Vancouver aurait donné lieu à la même méprise que celle du Nebraska.
TERRAIN CRÉTACÉ SUPÉRIEUR.
FRANCE.
RÉGION DU Nono.
M. de Lapparent (t) a signalé
la constance, dans toute la région du nord de la France, de l'étage de la gaize, si bien caractérisé, dans l'Argonne, à la fois par la silice gélatineuse et par les Ammonites falcatus, A. auritus, A. inflatus, etc. Cet étage se poursuit, à travers le département des Ardennes, jusque dans l'Aisne, au nord de Vervins, et on le retrouve dans le pays de Bray, où ses caractères sont, à l'épaisseur
près, absolument les mêmes que dans l'Argonne. Enfin il est rudimentaire au Havre oft l'on observe, au-dessus du gault, une couche de roche siliceuse avec les Ammonites inflatus et A. auritus
transformés en calcédoine. Il y aurait donc lieu d'introduire dans la nomenclature, entre la craie glauconieuse et le gault, l'étage de la gaize ou zone de l'Ammonites inflatus. Ces idées sont tout à fait d'accord avec celles qui ont conduit M. R eD evi er Mit proposer, pour le Valais, la création de l'étage vraconien, formant la transition entre la faune albienne et la faune rotomagienn.e. 1PYRÉNÉEs.
M. Ley mer ie (3) propose la classification suivante
pour le terrain crétacé supérieur des Pyrénées (i) Bulletin de la Société géologique, XXV, 369. Revue de Géologie, VII, 154. Comptes rendus, 13 juillet 1860.