Annales des Mines (1870, série 6, volume 17)
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REVUE DE GÉOLOGIE.
TERRAINS.
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thracotberium magnum, c'est-à-dire bien antérieur à l'apparition de la faune de Pikermi.
M. PT es tw c h (1) a 'd'abord donné une coupe détaillée du cnag corallien de Sutton, où il établit les subdivisions suivantes,:
M. O. H eer (i) a examiné une collection de SPITZBERG. plantes fossiles recueillie par MM. Nordenskjold et Blom-
.1s6.ise su,périeure Uon,,So)
s tran d dans un grès d'eau douce miocène du Spitzberg. Parmi les n espèces déterminées, 5 sont des formes miocènes déjà connues (Taxodium dubium, Populus Bichardsoni, Alnus Kefersteini, Corylus Mac-Quarrii et Fagus Deucalionis). "Les autres se rattaClient aussi très-étroitement à la flore miocène. La plupart de ces plantes exigeant- une température moyenne de do à 15° C. pendant l'été, c'est-à-dire celle qui règne aujourd'hui dans le sud de la Suède et de la Norwége, on voit que le Spitzberg devait jouir, âTépoque miocène, d'un climat beaucoup plus chaud que celui qu'il possède aujourd'hui. ANTILLES. Nous avons déjà parlé (2) des travaux de M. ,Martin
Duncan sur les polypiers miocènes des Antilles. D'après ce savant, les couches miocènes de ces, îles contiennent 102 espèces et é6 variétés de coraux, dont ni espèces sont encore vivantes, savoir : 6 dans la mer Caraïbe seulement, 5 communes à cette mer et à l'océan Pacifique, et deux spéciales à l'océan Pacifique et à la mer Rouge. 10 autres espèces sont communes au miocène des Antilles et à celui d'Europe. Enfin deux espèces se retrouvent dans la craie inférieure du continent européen. Déduisant ces 23 espèces, il reste encore, pour le miocène des Antilles, une faune spéciale très-développée. Les genres caractéristiques
qui la composent ont la plupart de leurs représentants actuels ,dans l'océan Pacifique, la mer des Indes, la mer Rouge et les mers australiennes. Leurs congénères tertiaires se trouvent en Europe, 'en Australie, à Java et à Scinde. Enfin, sur les itt genres décrits, 8 ne sont plus représentés dans la faune corallienne actuelle des
- mers Caraïbes.
Étage pliocène. Le crag d'Angleterre a été récemment l'objet de ANGLETERRE. nombreux travaux dont nous allons donner le résumé. (I) Nettes Jahrbuch, 1868, 570. (2) Revue de Géologie, IV, 259.
Assise inférieure (dfm,lo)
h. Sable et coquilles Irisées (c-mo). g. Coquilles brisées et débris de bryozoaires ,formant une ,pierre tendre (9 mètres). f. Coquilles brisées avec de nombreuses petites coquilles entières (v,50). e. Sable avec nombreux bryozoaires, quelques petits fossiles et Echini (3-,6o). d. Coquilles brisées et entières et lits de calcaire (4r,50). c.. Lits marneux avec nombreuses coquilles bien conservées (3 mètres). b. Coquilles brisées et débris de oétacits (rm,,20). .o. Nodules phospliatés,et débris de mammifères (.',30).
Un bloc de porphyre, a été découvert .à la base de l'assise.inférieure. M. Pres t wic h .en conclut que le climat de cette époque ,devait être très,froid, la glace seule ayant pu transporter le bloc en question.
Aidé de M. G wyn Je flYeysr, M. Pr estwich a dressé la liste des mollusques du crag corallien et, .en le comparant à d'autres gisements, il a émis l'opinion que le crag noir de Belgique devait être on peu Lus .ancien. Quant .au crag ronge de Suffolk, d'après M. Pr estwi ch, il re',couvre le crag corallien, dont il remplit les .cavités, se :modelant .autour de récifs isolés de ce dernier de manière à lui être quelquefois inférieur topographiquement. ,La.série des couches y est extrêmement variable. On y peut distinguer une assise supérieure, assez fréquemment dépourvue de fossiles, mais Où les coquilles, quand on les trouve, se rencontrent -dans la ,position même où elles ont vé,cu; et une assise inférieure, fossilifère, où les couuilles
mut brisées et mélangées en :forte proportion avec des fossiles remaniés du crag .corallien. Presque toujours il existe un lit de nodules phosphatés à la base de cette assise inférieure.. Les fossiles des deux assises sont assez étroitement unis pour que
le; groupe tout .entier mérite d'être considéré comme une unité paléontologique. M. Gwyn Jeffreys porte à 146 le nombre des tespèees propres au crag rouge. Sur ce nombre, '55 (ou 92 p. 14 appartiennent à des espèces vivantes, dont uS habitent encore les mers anglaises, tandis que !Ili se retrouvent dans des latitudes Geol. Society, il leurs lotis.