Annales des Mines (1870, série 6, volume 17)
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REVUE DE GÉOLOGIE.
ROCHES MÉTALLIFERES. Les roches métallifères ont une importance exceptionnelle pour le mineur; mais les limites dans lesquelles la Revue de géologie doit se renfermer nous obligent à les mentionner seulement d'une manière sommaire. Parmi les ouvrages périodiques qui s'en occupent d'une manière spéciale, et auxquels on pourra recourir pour plus de détails, il convient de citer, outre les Annales des mines, le Bulletin de la Sociélé de l'industrie minérale, la lievue universelle des mines, le Journal des mines et des usines
deMM. Bruno Kerl et F. Wimm er,
des Études sur les gïtesmélallifères de MM. Bern h a rd von Co tt a et H. Muller, l'Annuaire des mines et des usines de M. Johann Grimm, la Revue minérale de Madrid, rAmerican Journal, le Mining Journal, les publications de l'Institut impérial géologique de Vienne et celles du Geological Survey pour l'Angleterre et ses colonies,
Dans la description que nous allons donner des roches métallifères, nous les classerons d'après les métaux qu'elles fournissent et conformément à l'ordre géographique adopté dans cette Revue.
Fer. Fer oxydulé. Le minerai de fer oxydulé granulaire d'Arendal contient des masses laminaires, et quelquefois des cristaux d'un minerai signalé
d'abord par M. Tank, et auquel M. G. R ose à donné le nom de Tank i t e. M. Des Cloizeaux (i) a constaté que sa forme est à très-peu près celle de Panorthite, et d'après une analyse de M. Pisali, en faisant abstraction de 4,8o d'eau qu'il renferme, sa comil semble donc que la position donnerait les rapports i: 5 tankite soit une anorthite hydratée.
Fer carbonaté. M. Alexandre i lb e c 1( (2) a décrit le gisement d'un Annus. Mémoires de la Société impériale minéralogique de Saint-Pétersbourg [2], t. 11, 1867.
Revue universelle, 1868, p. 451. (Extrait par M. Guy erde t.)
ROCHES MÉTALLIFERES.
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minerai de fer appartenant au terrain crétacé inférieur et exploite près d'Ahans en Westphalie. C'est en recherchant dans ce pays les matériaux de construction
qui y sont très-rares que l'on découvrit des assises grisâtres très-résistantes, rapportées, dès 1858, aux grès du gault par M. Strombeck. Une analyse de cette pierre ne laissa plus de doute sur sa composition ; c'était du fer carbonaté lithoïde d'une assez grande richesse, mais sa teneur en phosphore le fit considérer comme sans valeur industrielle. En 1865 de nouvelles recherches furent entreprises et l'existence de ce minerai fut démontrée sur un grand nombre de points. Le gault d'Ahans se compose d'argiles alternant avec des couches
de carbonate de fer qui paraissent être au moins au nombre de quatre La première couche est formée de rognons arrondis, réunis par un ciment argileux. La seconde est plus compacte. Dans ces deux couches, la glauconie est rare et le quartz manque entièrement. La troisième couche, qui est tout à fait compacte, contient beaucoup de glauconie et de grains arrondis de quartz. Les matières bitumineuses l'imprègnent fortement. il s'y trouve également des concrétions de chaux phosphatée qui sont accompagnées de pyrites. Quant à la quatrième couche, elle est peu connue, car on ne Pa rencontrée que dans un sondage. Tous ces minerais sont plus ou moins altérables à l'air. Des gisements analogues a celui d'Ahaus ont été découverts près d'Alstâdde sur la frontière de Hollande et près de Epe. D'après un essai récent de M. Hil bek, un minerai de même provenance a donné 1,22 de phosphate de chaux et 55,76 p. 100 de fer. Or.
L'or existe dans les départements du Tarn et TARN, AVEYRON. de l'Aveyron et y a même été exploité sur certains points. Ainsi,
le poète Auzonne et Sidoine Apollinaire parlent de l'exploitation des sables aurifères du Tarn. En '818, dans une description du département du Tarn, M. Massol déclare qu'il a vu lui-même des orpailleurs porter le produit de leurs recherches journalières chez les orfèvres d'Alby. Dans son Histoire du Rouergue, Bosc mentionne un minerai d'or