Annales des Mines (1870, série 6, volume 17)
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2 00,
FABRICATION DU PLOMB'
AU TOUR A RÉVÉRBUL-
f2Ocr
obtiendrait des résultats moins bons-ainsi que l'expérience l'a- établi. Nousrmettronsen regard des résultats de cette- brigade A,
les données analegues pour une autre- brigade B qui opère moins de brassages. DORÉE D0 BRAsSAGE.
BRIGADES.
Par la porte de côté avec la spadelle.
.'
lu m. 1,34
avec
TOTAUX
Par la parte de devant
.....---
le riib Io,
avec la spa delle.
Is. m,
avec 19 ritble.
lu m.
t,26
h. m.
1 Nuit.
0,27
1,03
1,33 ,
004,
1,31
jeirt.
0,12 0,45
0,i1
0"5V83
Jour.
0,46
496
04 0,51
des
PLOMB
Imores de
produit.
l'as. h. m. 5,05
5,13
3,13 3,2a
kilog. 452 460,
4:16
461
917
clx IsE-LA. ceiDAGNE:
misE-noes--etti- De FOUR.
Une cam pagne finit .pouri ainsi. dire brusquement; . quand . laSolé est -usée an point de laisser 'passer le plomb entre la, Masque: et le pave .dtt four ; lorsque cela arrive, on arrête
innnediatement. C'est d'ordinaire 'dans le creux qui s'esL, foemédans la sole à l'endroit eù elle a été le plus fortement niangée; c'est-à.dire'auteenvirons du trou de coulée;.qu'-a. lin' la perforation de 'la , brasque. Après la dernière coulée, on 'enlève les' maltes qui sont. âns"le four; on fait tomber le leu du foyer; on , jette' dans le'fOur; qui'doitservir à la reconstruction 'de la sole' et or ferme toutes les portes:, Ait bout de 18 à 2L heures, on retire l'argile qu.i,se trouve suffisamment séchée, et, deux jours après, le four est dssez
Ir résulte dé ces chiffres que la brigade A a brassé sensiblement plus que la brigade B et qu'elle a' produit 5 kilbg.
refroidi pour qu'un ouvrier puisse y entrer ety travailler. sanwinconvénient. On procède alors à l'enlèvement de. ce
de plomben moins. On ne doit pas en conclure que, la manière de travai'ller-
qui reste- encore 'd6 la sole Les fig. 6,7 et 8.; PI! 'I, représentent là sole et l'intérieur. du four après une campagne de 51 jours ; on voit que lasole aétemangée sur presque toute sa surface et principalement près: de la porte de 'devant, où il ne reste presque plusrien près de la brique portant la fente des coulées ; il s'.est,form.é. une rigole allant en' descendan tet en serétrécissantdufpont
de- là brigade B, soit celle qu'il faille adopter de préférence; à la suite de divers essais, on a engagé là brigade A à brasser un peu moins qu'elle ne l'avait fait dans l'exemple cité
plus haut, et il est résulté de nombreux relevés, qu'ayant diininu-é la durée et le nombre de ses, brassages, tout en brassant cependant plus encore que la brigade B, elle a toujours - obtenu' un résultat-meilleur que cette dernière. Les deux exemples cités ci-dessus qui ont été choiSiS à,' dessein, peuvent donc être considérés comme donnant pour
la durée du brassage, quand on a à traiter des minerais comme ceux de la Nouvelle Montagne, des limites supérieure et inférieure qu'il est convenable de ne pas atteindre et entre
lesquelles if faut savoir rester, tout en modifiant tant soit peu le travail, suivant que le minerai à traiter est un peu plus ou un peu moins riche en plomb.
- Ors, la» porte de devant; .près de cette' porte; ii est resté
deux partieg,A A..de la sole contre les paroiset dans les doux. angles. Cette dégradation ,est occasionnée par, l'écoulement'. dUplomb' et principalement paeies outils dont on; se .sertpbur.elibctuer les, brassages.
Quelle que soitla durée del' campagne, la sole lors de lemise lors feu se présente 'presque toujours- comme l'in'-. di'quent les eg: 6,7' et Oh remarque aussi que les parois latérales et surtout celle. qui est en face de la porte de côté, ont été dégradées; les
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