Annales des Mines (1870, série 6, volume 17)
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NOTES GÉOLOGIQUES SUR L'OCÉANIE ,
LES ÎLES TAHITI ET ALATA.
Pour avoir sa profondeur, je me plaçai avec une sonde cheval sur deux tiges de Fris, réunies par des chevilles de bois ; j'avais ainsi tout le buste hors de l'eau et je ramais avec les mains. J'obtins ainsi les sondages suivants
C'est donc par évaporation iet infiltration seulement que .se réduisent les eaux de ce lac; Jmais on s'est bien souvent
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A 15 mètres environ du bord. A s5 mètres environ du bord. A 35 mètres environ du bord A !Io mètres environ du bord A 50 mètres environ du bord
h mètres de profondeur, 8 9
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A partir de ce moment, les profondeurs du lac n'augmentent que très-lentement, le fond était vaseux. Lors du passage de Dana, sa profondeur au milieu fut estimée à So mètres.
Il est tout naturel que cette profondeur soit faible et à peu près uniforme, car tous les détritus, les roches, les sables, etc., qui y sont entraînés à chaque instant n'en peuvent plus sortir et se superposent dans le fond. Il viendra certainement une époque, qui n'est peut-être pas trèséloignée, où le fond atteindra le niveau actuel ; on n'aura plus alors qu'un marécage qui s'élèvera peu à peu à son
tour, jusqu'à ce qu'il puisse se déverser par dessus
la
croupe, haute d'une quinzaine de mètres, qui le sépare de la vallée. Il serait même fort intéressant de faire périodiquement le relevé de l'épaisseur de la couche alluvionnaire qui a pu se déposer ; on arriverait ainsi à voir approximativement à quelle époque les eaux pourront franchir leurs digues.
Aujourd'hui, grâce à ce petit lac, dont le niveau s'élève dans les grandes pluies et s'abaisse pendant les sécheresses,
les plages et terrains cultivables qui appartiennent à la vallée de Vaïhiria ne craignent ni les inondations ni le manque d'eau, avantages qui disparaîtront le jour où ce réservoir naturel déversera directement ses eaux dans la vallée.
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!demandé jusqu'ici d'où provenait une aussi importante cavité ; les uns voyaient là un cratère, mais l'absence toute lave, scorie ou cendre suffitpour éloigner cette idée; les autres pensaient qu'un affaissement du terrain avait produit cet abîme ; enfin Dana, avec plus de raison, y vit seulement une vallée qu'un immense éboulement avait barrée. Cette opinion semble bien ratifiée par la séparation profonde que j'ai pu constater entre la masse rocheuse qui .entrave la vallée et une des parois de celle-ci, et que j'ai signalée sur le sentier qui conduit sur le plateau du lac ; d'un autre côté, ce vaste amphithéâtre qui entoure le lac est semblable à ceux qui forment d'habitude le commenment des vallées du côté de l'intérieur.
Si on traverse le lac et que l'on gravisse la chaîne de montagnes qui le borne au nord, en peu de temps et par le col d'Uru-Faaa'(i ) , élevé de 884 mètres, on peut passer flans la plus grande vallée de l'île, celle de Papenoo (13), de là se rendre sur l'autre rive ; c'est la seule voie que l'on pourrait suivre un peu aisément pour traverser l'île. Les roches que l'on rencontre dans la vallée du lac n'offrent rien de particulier; cependant les hautes montagnes .qui dominent le lac présentent une stratification assez peu commune dans l'intérieur, la coupe (Pi. NUI, fig. 2) en est uneTeproduction Basalte porphyroïde et ferrugineux; Scories avec zéolithes; 5. Basalte porphyroïde et ferrugineux; Li. Basalte cellulaire; Scories il cavités remplies de stilbite; Scories avec arragonite ; Scories avec zéolithes ; Basalte porphyroïde et ferrugineux, décomposé; 1.
IL
Terre végétale et argile; Dike de basalte schistoïde.