Annales des Mines (1870, série 6, volume 17)
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LES ÎLES TAMIL ET RAYA.
NOTES GÉOLOGIQUES SUR L'OCÉANIE ,
On voit qu'un immense dike de basalte incliné court au travers des bancs de ces diverses roches volcaniques, qu'il
ne paraît pas avoir dérangées de leur horizontalité.
Il
arrive encore assez souvent, dans l'intérieur, que les couches de basalte soient séparées par des bancs de scories rou-
geâtres ou par des wackes. On rencontre encore autour du lac des fragments épars d'hydrate de fer. Vallée de Tutaviri (19). Un peu avant d'arriver à l'isthme et dans le district de Papeari (20), nous remontâmes la vallée de Tutaviri (19) ; le sentier suit le bord
de la rivière, qui coule sur un lit de basaltes, plus
ou
moins pénétré de cristaux de pyroxène, péridot, etc. Nous avions surtout entrepris cette excursion pour voir des requins de pierre, disaient les naturels. Ce n'étaient que des
roches volcaniques de forme bizarre, qui, dans l'imagination seule des indigènes, présentaient quelque analogie avec ces animaux.
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parlé, on observe plusieurs dikes dont les inflexions sont très-grandes ; ainsi ils passent souvent de la position verticale à la position horizontale, et les tuffs ou autres bancs qu'ils traversent sont seulement frittés sur une épaisseur de quelques centimètres ; leur horizontalité même n'a point été troublée.
Les eaux de la rivière roulent diverses dolérites, qui ont. été prises par Dana lui-même pour des diorites et même des syénites ; ce sont i° Dolérites à petits grains blancs verdâtres; 2° Dolérites stratiformes, à bandes rosâtres et noirâtres;. 5° Dolérites à gros grains noirâtres; 4. Dolérites à petits grains vert brunâtre; 5° Dolérite micacée; 6° Une rétinite quartzifère, porphyroïde, d'un assez beau vert et susceptible d'un beau poli 7° Des trachytes phonolites porphyroïdes, à géodes tapis-
sées de cristaux de calcaire et de zéolithes, analcime et
Dans le bas de cette vallée, on rencontre au milieu d'une riche végétation, des bambous très-épais et très-élevés qui forment de toute part d'immenses bouquets. Vallée de Papenoo (18). - C'est la plus vaste de l'île elle présente cette particularité remarquable de s'élargir en
stilbite ;
remontant vers son sommet de façon à entourer dans le
grandeur ;
centre de l'île un grand espace presque circulaire. Les mon-
11° Des wackes porphyroïdes, amygdalaires, brunes, cristaux de pyroxène et rognons argileux; 12° Des wackes porphyroïdes, brun verdâtre, cellulaires, avec cristaux de feldspath. Dans cette valVallée de Malaval ou Tuauru (ai).
tagnes qui bordent ce contour, ont une douceur de pente relative vers le fond de la vallée, mais ailleurs elles deviennent presque verticales et inaccessibles. A une distance de Io à 12 kilomètres des rivages de la mer, la vallée est barrée par une immense muraille verticale de plus de 5oo mètres de hauteur, du haut de laquelle se précipite la rivière ; à droite et à gauche, les parois de la vallée, couverte d'une impénétrable végétation, ne permettent point de poursuivre sa marche. Dans cette vallée, de même que dans celle de Punaauia (Io) dont nous avons
80 Des basaltes cellulaires passant à l'état vitreux ; 9° Des trachytes porphyroïdes avec cristaux de ryacolithe et amphibole, etc. fo° Des scories stratiformes à petites cellules d'égale:
lée, on observe une muraille basaltique de 100 mètres environ de hauteur, qui est formée de colonnes basaltiques très-nettes; elles ont environ 15 centimètres de diamètre, leurs joints transversaux ne sont pas réguliers; ellesoffrent ainsi de très-remarquables effets de convergence. A l'ouest de Matavai, auprès de la colline d'un seul arbre,.