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NOTES GÉOLOGIQUES SUR L'OCÉANIE ,

LES ÎLES TAHITI 'ET RAPA.

aux argiles, aux phonolithes et à de magnifiques dolériles, qui seraient très-belles comme pierres de construction. Pour terminer cette nomenclature nous citerons les lapillis qui alternent avec des tufs volcaniques, des laves et diverses scories.

figées, entre deux éruptions, n'en est-elle pas une preuve? (*)

Ile Malden. - Dans cette île qui est au nord de Tahiti, je signalerai un gisement de phosphate de chaux tribasi-

coupé ces cirques verticaux dont l'oeil peut à peine embrasser les contours, n'a-t-elle pas employé un temps très-

que ( 75,6 p. too), qui vaudrait environ 100 francs la

long à s'effectuer? Les dernières éruptions elles-mêmes sont déjà assez anciennes, puisque les cratères qui devaient leur correspondre n'ont jamais été rencontrés à Tahiti et à Rapa ;

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tonne dans un port d'Europe. Il mériterait d'être étudié de plus près. Age de ces îles volcaniques. - J'aurais désiré que les études qui précèdentm'eussent permis de pouvoir intercaler avec certitude ces îles volcaniques dans l'échelle géologique que nous possédons ; mais comme nulle part je n'ai trouvé ces roches éruptives en association avec des terrains sédimentaires anciens, je suis obligé de rester dans le domaine

Cette dénudation si complète qui a pu dépouiller tous les sommets des couches de cendres, de laves et scories friables

qui les recouvraient, qui a créé ces vallées profondes de plus de

mètres, longues de plusieurs lieues, qui a dé-

les seuls témoignages qui en restent sont des couches de cendres et de scories qui recouvrent çà et là les rivages de la Mer, où les pluies sont plus rares et les pentes à peu près nulles. On pourrait cependant considérer comme un cratère incliné la galerie que nous avons découverte à la pointe Vénus.

des probabilités ; il paraît pourtant, et je l'ai signalé dans les pages précédentes, que dans l'archipel des Marquises-, les roches volcaniques sont en connexion avec des schistes

Mais, d'un autre côté, si l'on examine les cartes géolologiques de l'Australasie, de Timor, de la côte orientale de l'Amérique du Sud, on y voit que les roches volcaniques y

là se trouverait peut-être la solution du pro-

sont de l'époque moderne, ce qui conduirait à donner le même âge aux roches qui nous ont occupé, c'est-à-dire

On peut néanmoins conclure de ce que nous avons .vu, que les roches qui composent les archipels volcaniques des Gambier, des Pomotou, des îles de la Société, de Rapa, etc., présentant de très-grands caractères d'identité, sont contemporaines; de plus, nous avons vu à Tahiti et à Rapa les basaltes apparaître à diverses époques et recouper les trachytes ; nous les avons vus à Tahiti, portant l'empreinte de fougères dont on trouve encore des sujets vivants dans le pays. Mais si ce fait semble montrer que les dernières arrivées de ces roches ne sont point relativement très-anciennes, il en est ,d'autres qui accusent que la série d'éruptions a dû commencer à une époque reculée ; la couche de combustible de 2.'",5o d'épaisseur qui s'est formée à Rapa sur des roches

celui de nos volcans éteints de l' Auvergne et du Mexique. Telle est, du reste, l'opinion de la plupart des géologues ;

anciens ; blème.

de laquelle il semblerait résulter encore qu'un continent aurait disparu en Océanie entre les périodes tertiaires et quaternaires et aurait été remplacé depuis par les îles volcaniques et coralligènes que nous y voyons aujourd'hui. i5 septembre 1869.

(*) A moins que ce lignite ne se soit formé au-dessous des eaux suivant la théorie de Mole.