Annales des Mines (1870, série 6, volume 17)
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NOUVEAU SYSTÈME DE CROISEMENT DE VOIES.
il est à remarquer d'ailleurs que les efforts de déplace-. rnents de la pointe auxquels elles ont à répondre, ne sont que des efforts relativement insignifiants. La saillie de o,o5o que nous avons indiquée est un minimum correspondant à un bandage qui vient d'être tourné. Toutefois l'usure des roues augmentant la saillie des mentonnets qui abaisseront d'autant les pédales bien que la pointe occupe 'une ou l'autre de ses positions, j'ai, dans le but de parer à de trop grands efforts de compression qui résulteraient de cet excès d'abaissement, introduit dans la transmis3ion un certain nombre de rondelles Belleville, dans la flexion desquelles viennent se perdre ces excès de compression. (Voir le plan, fig. 2 , et la coupe transversale, fig.
4.)
Le ressort destiné à ramener la pédale ne correspond qu'à 5oo ou 55o kilogrammes ; ce n'est guère que le tiers du poids d'une roue de wagon non chargé. On peut donc être certain de son fonctionnement sous le passage d'un train quelconque. Un appareil semblable à celui que nous venons de décrire a été posé le 9 février 187o dans la gare de Paris au chemin de fer du Nord ; précédemment le Io février 1868, un autre appareil établi sur les mêmes principes, et ne différant de celui-ci que par quelques détails de construction
a été posé dans cette même gare. Pendant les vingt-six mois de service de cet appareil, il n'a donné lieu qu'à un entretien insignifiant, il a constamment bien fonctionné et se trouve encore aujourd'hui en parfait état. Paris, le Ir, avril 1870.
PROCÉDÉ DE DESARGENTATION DES PLOMBS D'OEUVRE. 447
NOTE SUR LE PROCÉDÉ DE DÉSARGENTATION DES PLOMBS D'OEUVRE APPLIQUÉ
A L'USINE DE MM. BERBST FRÈRES, A CALL (EIFEL).
Par MM. R. ZEILLER et A. HENRY, élèves ingénieurs des mines.
Depuis quelques années, la désargentation des plombs d'oeuvre est dans une période de complète transformation.
Le zingage tend de plus eu plus à remplacer le pattinsonnage, malgré les difficultés que présente le traitement des produits qui en résultent. Les différents procédés suivis pour ce traitement ont été décrits dans les publications récentes de M. Gruner. L'un d'eux, pratiqué dans l'usine de MM. Herbst, à Cali, y a subi tout dernièrement des modifications importantes, dont l'ensemble nous a paru mériter d'être décrit avec quelque détail. L'usine de Call, établie à l'origine pour le traitement des scories romaines, que l'on trouvait en abondance sur quel-
ques points des environs de Comment (Eifel), reçoit en outre aujourd'hui des minerais carbonatés et sulfurés de provenances diverses. Le plomb d'oeuvre qu'elle produit tient en moyenne 5oo grammes d'argent à la tonne; il renferme de plus o,5 p. 100 d'antimoine o,o1 p. Io° de cuivre, un peu de fer et des traces d'or. Ce plomb est soumis au zingage sans raffinage préalable. Le zingage se fait dans des chaudières de fonte de 2m,52
de diamètre sur om,fio de profondeur, pouvant contenir chacune 15 tonnes de plomb fondu. La fusion du plomb TOME XVII, 1870.