Annales des Mines (1870, série 6, volume 17)
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PP.00ÉDE DE DÉSARGENTATION
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DES PLOMBS D'OEUVRE.
viron 131,5, ce qui fait une différence de 0,1 seulement. Le reste du plomb se trouve dans les premières écumes, dans l'alliage riche, et dans tous les produits secon-
455 un jour sur trente. La consommation. moyenne et journalière de charbon sous les chaudières est donc de
daires.
45o (4+
Quant au prix de revient du traitement, nous allons chercher à l'établir d'après les chiffres qui nous ont été com-
muniqués. Seulement, nous ne tiendrons compte ni des frais de Coupellation qui sont toujours faibles, car une tonne de plomb d'oeuvre ne donne pas plus de 3o kilogrammes d'alliage à coupeller, ni des frais généraux que nous ne connaissons pas.
On n'emploie que trois ouvriers : un chauffeur et deux manipulateurs, par poste de douze heures. Or, en vingtquatre heures, on traite en moyenne 12 tonnes de plomb d'oeuvre. La main-d'oeuvre correspondant à une tonne sera donc d'une demi-journée seulement, ce qui fait, à Cali, une dépense de f,57.
5
5o
s 693 kilog,.
La consommation correspondant à une tonne de plomb d'ceuvre traitéesera, par suite, de 14o kilogrammes, ce qui
représente, à raison de 25 francs la tonne, une dépense de 5,52. L'ensemble des dépenses peut donc se décomposer ainsi qu'il suit: francs.
Main-d'oeuvre
1,37
Zinc et réactifs
10,5o
Houille
3,59.
Total
15,39
.11 faudrait ajouter à cela les frais de fusion au four à
Pour effectuer le traitement complet d'une tonne de
cuve des premières écumes et des produits intermédiaires.
plomb d'ceuvre, il faut, à cause des produits intermédiaires qu'on doit refondre, soumettre au zingage h oo kilogram mes de métal et traiter 44o kilogrammes d'écumes riches on emploiera donc
Ces frais sont très-faibles, car ils portent sur de petites quantités de matières, mais nous ne pouvons les évaluer
francs.
15,9 de zinc à 0,,56 valant 5',6 de sel marin à o',045 valant... 81,8 de camante à 0`,5575 valant.. 510.; de sel ammoniac à o',50 valant. Total
8,51 . .
.
.
.
.
5,16 0,33
.
.
.
1,55 ic),55
Il y a toujours quatre chaudières en marche, dont trois pour le zingage et la purification du plomb et une pour le traitement des écumes riches. De plus, deux autres chaudières, employées d'une manière intermittente, servent, soit à la liquation des écumes, soit à l'épuration du plomb dur. La première marche un jour sur cinq, et la deuxième
exactement. Si l'on tenait compte de la perte en plomb, qui s'élève à 15 kilogrammes par tonne, le prix de revient se.
trouverait augmenté de 5',90 Mais comme on traite des plombs d' oeuvre non raffinés, cette perte ne peut être attribuée à la désargentation, car le raffinage seul, quel que soit le procédé employé, en donnerait une qui lui serait comparable. En résumé, le procédé que nous venons de décrire nous
paraît très-recommandable, tant par la perfection de la désargentation et de la purification du plomb, que par sou faible prix de revient, les pertes insignifiantes auxquelles il donne lieu, et l'absence complète de dangers que présente son application.