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ACCIDENT DANS UNE SUCRERIE A CRUZIN (NORD).

ACCIDENT DANS UNE SUCRERIE A CR UZIN (NORD).

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de ses camarades l'opération sur deux bouilleurs sans aucun

accident quelconque, ne fut pas aussi heureux au troisième;

NOTE sun UN ACCIDENT SURVENU DANS UNE SUCRERIE A clluziN (NoRD).

Il paraît que ce bouilleur, soit à la pose qui remonte -plus de vingt ans, soit postérieurement à la pose, par suite

d'un tassement des maçonneries, avait reçu ou pris une le préfet du Nord a transmis au mois: de septembre dernier à Son Excellence M. le ministre des travaux .publies, qui les a renvoyés à l'examen de la .commission centrale des machines à vapeur, les rapports qu'il a reçus des ingénieurs des mines sur un accident arrivé dans la sucrerie de MM. Miroux et compagnie, à Cruzin (Nord. Cet accident, d'une nature toute spéciale, n'a pas paru à la commission centrale, non plus qu'aux auteurs des rapports, intéresser la responsabilité des propriétaires de rétablissement, ni d'aucun de leurs. employés. Mais la commission centrale a pensé, en raison même des .circonstances toutes particulières ,dans lesquellesin s'était produit', qu'il

y aurait intérêt à lui donner la publicité des Annales

des

certaine. inclinaison dans le sens de l'avant à l' arrière ; de sorte qu'au moment où l'on avait cru le vider entièrement par- ravant, il y était resté une certaine quantité d'eau l'arrière. Cette eau ainsi préservée de l'évaporation, et contenant en dissolution certaines matières organiques, s'était peu à peu corrompue et chargée de miasmes putrides, qui cependant ne se manifestèrent par aucune odeur sensible, lorsqu'on ouvrit le bouilleur pour y pénétrer. Le malheureux jeune homme chargé de l'opération s'avança en rampant sans apercevoir aucun danger, jusqu'à ce que sa figure vint en contact avec le limon fétide qui croupissait à l'extrémité postérieure du bouilleur. Il ne put ni

reculer ni donner aucun signal d'alarme précis. Ce fut seulement son camarade qui entendit des gémissements

mines et des:pon te et clidassée4: afin: d'éveiller l'attention des

étouffés et se hâta d'appeler au secours.

industriels sur une cause 'de -danger qui, sans doute, n'est pas généralement connue, ni même soupçonnée. Voici comment les faits se sont passés,:.

Un surveillant dont le nom mérite d'être cité, le sieur Homerin, se précipita aussitôt dans le bouilleur avec une longue corde, et attacha la victime par un pied ; mais au moment de se retirer, il se trouva lui-même sur le point

campagne .snctii*tte pece den teteé,teit,.-comme

halaie4

tude, terminée vers la: fie de. -fétrier. Les divers généra,» teins avaient été vidés et laissés en chômage pendant. tout l'été. Au moment de,- reprendre la fabrication vers le-milieu du mois .de septembre, on s'occupa: de procéder au .nettoyage généra-Lies chaudières,. que l'on. supposait .entière, ment vides et sèches depuis-longtemps. Plusiieuits j enfles gens de seize

diix,sept ans furent dési-

gnés pour pénétrer dans les chaudières et les bouilleurs et opérer ce nettoyage. Un de ces jeunes gens, qui venait déjà de faire avec un

d'être asphyxié. Il n'eut pas la force de faire connaître qu'il

était prêt, et ce fut sur leur propre inspiration que les hommes restés au dehors tirèrent sur la corde et ramenèrent les deux corps à la fois. Tel est l'événement singulier qui s'est produit dans l'établissement de MM. Miroux et compagnie, où fonctionnent

depuis longues années de nombreux appareils à vapeur, qui jamais n'avaient donné lieu à rien de pareil. Il est donc évident qu'il y a là une circonstance fortuite, un de ces cas contre lesquels la prévoyance humaine est impuissante.