Annales des Mines (1870, série 6, volume 17)
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DE CARIEGE.
RESSOURCES! MINÉRALES
ou moins, importantes exploitées au fur et à mesure des.besoins du voisinage. Les principales sont celles de Unac, Luzenan et Garanoa, vallée de l'Ariége. Châteauverdun, vallée d'Aston. Miglos, Gestiés, Signer, Lercoul, Goulier, Saleix,, vallée de Vicdessos. Le Fouillet d'Aulus, UStou, Coi:diens, vallée d'Oust. Balmiou, le Piouset, vallée de Massat.
Orle, Sentein, Antras, vallée de Biros, etc., etc. 2° Schistes supraliasiques.
Le Bellongue. - Dans la vallée de la Bellongue, près Castillon, les schistes supraliasiques sur plusieurs points deviennent trèsfissiles, se lèvent en belles dalles très minces et donnent des exploitations ardoisières, dont les produits sont utilisés dans le voisinage et s'exportent même à quelque distance. Les principales carrières sont celles de Arrout, Saint-Lary, Sarrepelade d'Augirein et Cescau. Celles'd'Arrout et Saint-Lary sont l'objet de travaux continus et réguliers': elles occupent douze à quinze ouvriers ; leur production annuelle peut atteindre 15,000 mètres quarrés, vendus au prix de 0,,3o à oVio le .mètre quarré.
SIL
Tale.
Lo Micaschistes.
Au fond des montagnes de Lordat, sur la crête de la Lordat. montagne de Saint-Barthélemy, est une carrière de talc dans des micaschistes. Au voisinage immédiat des roches primitives, elle est formée de
deux couches parallèles : l'une, inférieure, a 5 mètres d'épaisseur, séparée en deux bancs par un nerf schisteux de &',5o; elle contient un talc très-blanc et pur, et a été exploitée par tranchées superficielles de G à 7 mètres de profondeur et autant de large sur 5o mètres de longueur.
La couche supérieure, séparée de la première par 6 mètres de schiste, peut avoir 2 mètres et a été explorée par tranchées superficielles; le talc en est moins pur et est mélangé de schiste talqueux verdâtre. Au toit sont des calcaires avec belles cristallisations d'amphibole en aiguilles,, réparties en tout sens au milieu d'une pâte grenue dolomitique. Cette carrière est située à près de 2,000 mètres au-dessus de la mer; le transport du talc au moulin à Luzenac, sur le bord de l'Ariége, se fait à dos de mulets et est très-onéreux. Cette exploitation dans les bonnes années a pu atteindre 8 et 10.000 quintaux métriques.
Les bancs ardoisiers sont disposés au milieu des schistes en filons
verticaux de i mètre à 1m,5o de largeur, séparés entre eux par. des bancs moins fissiles impropres au travail de l'ardoise: L'exploitation se fait par-grandes tailles souterraines en descenderies
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2° Schistes silitriens
dans la montagne
Montferrier et Montségur. - Au fond des vallées de Manzone et. de Montségur, est une bande étroite de schistes talqueux et métamorphiques, renfermant à leur partie supérieure contre un cal-
A Saint-Lary; quartier de Catarage, on compte trois filons,ardoisiers exploités, visibles sur 50 mètres de hauteur. Au pic d'Arrout; où sont' l'es principales exploitatiOns, on a constaté cinq' ou six couches- dé bonnes ardoises, qui affleurent
impur, verdâtre et mélangé de schiste; la couche, a une épaisseur variable de om,8o h 1.,ao. Dans ces derniers temps, on a expédié aoo à 3oo quintaux de ce talc vendu à Toulouse au prix de 6',5.
aux deux versants est et ouest du pic, sur plus de 200 mètres' d'étendue.
caire dolomitique, une couche assez régulière de talc un peu
les .1 00 kilogrammes.
Les travaux de recherches consistent en plusieurs tranchées. superficielles entre le col de Manzone et la canalette de Montségur., On a constaté. dans le département plusieurs autres affleurements de talc à des niveaux très-élevés, entre autres, au quartier d'Artounan, dans les montagnes de Mijanés (canton de Quérigut), eta.0 quartier de Blancou dans les montagnes de Rabat; ce tale est toujours compris dans des schistes verdâtres, très-rnétamor, phiques et, attenant à des roches primitives.