Annales des Mines (1870, série 6, volume 17)
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A AIR COMPRIMÉ AU CREUSEMENT DES PUITS.
APPLICATION DES PERFORATEURS MÉCANIQUES
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Chaudière supérieure i" chaudière inférieure
7'3,743
5',951
servent, l'un à l'eau qui s'accumule dans les poches à eau des compresseurs et l'autre à l'eau entraînée jusque dans
2' chaudière Communication et trous d'homme
7'3,82t
le réservoir.
Total
0'3,222 21'3,757
Il faut y ajouter comme appartenant au réservoir: Les deux conduites d'air des compresseurs formant une m cuM capacité de 0,558 o,584 Les quatre espaces annulaires des boîtes à soupapes. . La conduite d'air depuis le réservoir jusqu'à la vanne qui 0,107 l'isole de la conduite générale. Ce qui donne un total de 22,986 .
Avec le service actuel des machines à air établies à l'in. térieur, cette capacité correspond à la consommation d'air d'une heure, ou à Go fois la consommation par minute. Les réservoirs d'air petit être isolés des compresseurs et de la conduite principale qui descend dans les travaux, par des vannes faciles à manuvrer. Pour faire connaître la pression de l'air dans les réservoirs on a établi dans la chambre des machines deux manomètres se contrôlant mutuellement. Pour se mettre en garde contre
toute élévation de pression, on a placé sur la chaudière supérieure une soupape de sûreté à levier et contre-poids, s'ouvrant à la pression effective de 5k,3o6 par centimètre carré (5,2i atmosphères). En outre, et pour le même objet, on a établi sur l'espace annulaire de chaque boîte à soupapes des compresseurs, une petite soupape à charge directe qui s'ouvre aussitôt que la pression dépasse 3 atmosphères (3k,090 par centimètre carré). Appareils pour l'évacuation de l'eau en excès. - Pour se débart amer de l'eau qui est continuellement entraînée dans la conduite et le réservoir, et pour la renvoyer dans le réservoir à eau froide, il y a deux appareils automatiques
que nous désignerons sous le nom de retours d'eau. Ils
Ces appareils, construits par Schiifer et Budenberg de Magdebourg pour purger des eaux de condensation les conduits de vapeur, sont représentés en coupe à la planche X, fig. 8. Ils consistent en un flotteur aa en cuivre, ouvert par le haut, qui se meut dans un vase en fonte dcl fermé par un couvercle vissé et dont le mouvement détermine au moyen de la tige b le jeu d'une soupape à double siége.
L'eau arrivant en e s'accumule dans l'espace annulaire dcl, le flotteur aa se lève et ferme la soupape; mais l'eau continuant à arriver déborde au-dessus du flotteur, y tombe
et le fait redescendre : la soupape se rouvre donc et la pression de l'air agissant sur l'eau introduite dans le flotteur l'en expulse par le tuyau central ff. Cette eau traversant la soupape c, va, par g et le tuyau qui en part, jusqu'au réservoir à eau froide. Dès que le flotteur s'est vidé, il se soulève de nouveau, ferme la soupape et le jeu précédent recommence. Dans le flotteur même il reste toujours assez d'eau pour que l'extrémité du tuyau d'ascension soit fermée. Pour l'échappement de l'air, il y a à proximité du tuyau une petite ouverture h.
De temps en temps, il faut nettoyer l'appareil des saletés que l'eau y apporte : pour cela, après avoir fermé le robinet qui l'isole du réservoir ou des compresseurs, on défait la vis o et la bride i, puis on retire toute la soupape dont on nettoie la tige. L'arrêt nécessaire pour cette opération n'est pas de plus de dix minutes. Pour un nettoyage plus complet on peut au besoin dévisser le couvercle. En général, ces appareils fonctionnent très-régulièrement et lorsque les compresseurs marchent normalement,
l'eau entraînée s'échappe en un jet presque continu, de