Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1870, série 6, volume 17)

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APPLICATION DES PERFORATEURS MÉCANIQUES

A AIR COMPRIMÉ AU CREUSEMENT DES PUITS.

Au commencement, on essaya de travailler dans le puits avec deux perforateurs; ruais la place se trouva trop resserrée, d'autant plus que, comme on ne pouvait extraire qu'avec une seule tonne, il fallait enlever les déblais et l'eau pendant le temps même qu'on battait les mines à la machine. S'il y avait eu possibilité de mettre rapidement de côté les roches produites par les coups de mine comme on le faisait à Ahenberg dans le creusement des galeries, il aurait été facile, en répartissant autrement le travail entre les ouvriers, de travailler avec deux perforateurs, ce qui eût donné des résultats bien autrement avantageux. Mais dans les conditions où l'on se trouvait, il fallait se contenter de travailler constamment avec un seul perforateur. La conduite d'air s'arrêtait toujours à un planchage qu'on maintenait à 4 ou 6 mètres du fond du puits. A l'extrémité de cette conduite était fixé un tuyau en caoutchouc abou-

tonnoir et celui qui sert à l'échappement de l'air, on ouvre au contraire. le robinet d'arrivée de l'air comprimé, qui, agissant sur l'eau, la chasse par le tuyau à lance dans le trou en forage. Pour entretenir le réservoir plein, on remplit l'entonnoir avec les eaux du puits qui sont recueillies dans un réservoir dont on ouvre le robinet au moyen d'un levier relié au robinet de l'entonnoir. Les tuyaux à eau sont en caoutchouc de om. 0 2 0 de diamètre, et se terminent par une lance en métal qui est munie d'un robinet. Le travail au perforateur est conduit comme suit Lorsque la place du trou est déterminée, on commence par le préparer avec un fleuret ordinaire ; on pratique de -chaque côté, et à distance convenable, de petites entailles destinées à recevoir l'extrémité des longrines qui forment le

tissant à un réservoir d'air placé sur le même planchage.

reil pendant tout le creusement du trou, le met en place et

Ce réservoir portait quatre robinets à chacun desquels était adapté un tuyau en caoutchouc de om,o52 de diamètre con-

lui donne la direction commandée par celle que le trou doit avoir. Le second ouvrier, qui conduit la machine et l'injection d'eau, ouvre alors le robinet d'admission d'air et le travail mécanique commence. Lorsque le premier fleuret a creusé toute sa longueur, on ferme le robinet

duisant l'air à chaque machine. La longueur de ce tuyau était de 6m,277, et son extrémité venait s'assembler sur le robinet, qui règle l'admission de l'air dans la boîte à tiroir. Pour pouvoir fermer le tuyau en caoutchouc sans avoir à chaque fois à fermer le robinet qui se trouve sur le réservoir, le tuyau porte un autre robinet à son extrémité. Sur le même planchage que le réservoir à air, se trouve une caisse à eau qui, au moyen d'un tuyau terminé par une lance, injecte de l'eau dans le trou de mine pour en chasser les poussières. C'est un réservoir cylindrique en tôle portant d'un côté. un certain nombre de robinets pour les tuyaux à eau, et de l'autre un robinet recevant l'air du réservoir d'air au moyen d'un tuyau en caoutchouc, avec un second robinet pour l'échappement de l'air, et un grand entonnoir qu'op peut fermer au moyen d'un robinet. Lorsque le réservoir a été rempli d'eau, on ferme le robinet de l'en-

bâti du perforateur, puis l'ouvrier qui doit tenir l'appa-

d'admission d'air, on remonte le cylindre du perforateur en ouvrant l'écrou à charnière qui détermine l'avancement, on

met un fleuret plus long, on nettoie les filets de la longrine sur laquelle on assujettit le cylindre en fermant l'écrou d7avancement et l'on se remet en marche jusqu'à ce que le deuxième fleuret ait aussi pénétré de toute sa longueur. Rarement on a besoin d'avoir recours à un troisième ou à un quatrième fleuret ; dans la plupart des cas

on peut creuser des trous de om,52 à o-,58 en prenant pour second fleuret le fleuret n° 5. C'est très-exceptionnel-

lement qu'il est nécessaire de forer des trous de o"',68 à or".75 qui exigeraient l'emploi du fleuret n° 4. Souvent pendant lé battage avec le premier fleuret, sur-