Description géologique et minéralogique du département du Haut-Rhin, par Joseph Delbos et Joseph Koechlin-Schlumberger.- Mulhouse : Perrin, 1866. 2 vol., 484 + 587 p., 24 cm, 4 planches de coupes (24 x 57 cm).
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OROGRAPHIE.
gien qui a été compris dans la première région . Cette limite est cependant souvent marquée par une dépression ou un ressaut , dont on a profité pour établir les chemins qui se dirigent du sud au nord . A Soulzmatt, cette région ne se borne pas à flanquer la pente orientale des Vosges ; elle entre profondément dans cette vallée et en remplit le fond. Sa limite à l ' est est très-découpée ; elle entre souvent dans la plaine par des chaînons en forme d'éperons et qui , lorsqu'ils se terminent en pentes douces à l ' est, laissent cette limite incertaine . Ces éperons s'observent surtout à Turckheim et à Sigolzheim. Les hauteurs extraies des collines sous-vosgiennes sont 227 m . (carrière de Pfaffenheim) et 405 m . (signal de Sigolzheim) . Le moyenne de 19 côtes indiquées par la carte de l'État-major est de 317 m. Quelquefois les bords orientaux de cette région forment des talus très-réguliers de 300 d'inclinaison et de 70 m . de hauteur ; il en est ainsi eu face de Vieux-Thann, où le terrain est sans consistance. La région des collines sous-vosgiennes est proprement celle de la vigne. Elle est couverte de gros villages et de petites villes . C'est sans contredit la partie la plus riche du Haut-Rhin . La culture de la vigne entre cependant un peu dans les vallées et empiète ainsi sur la première région ; d'une autre part elle s'avance aussi quelquefois dans la plaine et entre ainsi dans la troisième. Les fraiches vallées qui descendent des Vosges et qui traversent cette région, les arbres fruitiers qui la couvrent en partie, lui donnent un aspect riant qui contraste avec la monotonie et la nudité de la plaine. TROISIÈME RÉGION. La plaine.
C'est une surface unie , accidentée seulement çà et là par de petites ondulations provenant des accumulations du lehm . Ses limites à l'ouest et au sud ne sont pas partout bien arrètées , les collines qui forment la deuxième et la quatrième région s'abaissant souvent en pente douce vers la plaine . Elle entre aussi dans l'intérieur des vallées , et là le point où elle finit n'est pas toujours facile à préciser . La limite orientale, formée par le Rhin, ne présente au contraire aucune, incertitude. La largeur de cette région est de 32 kilom . suivant sa limite sud de Thann à Limbourg . Cette largeur à l'extrémité nord , mesurée de StHippolyte à Bootzheim perpendiculairement à la direction générale de