Annales des Mines (1870, série 6, volume 18)
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NOtIVEAC PROCÉDÉ DE' TRAITEMENT 46 de pyrite de fer, faire agir la vapeur surchauffée, amalgamer la matière grillée et traiter pour cuivré les résidus de l'amalgamation qui ne contiennent qu'une faible proportion
d'arsenic et d'antimoine. Ce mode de traitement est peu économique, en raison du temps .très-long qu'exige le gril-
lage par là vapeur d'eau et, par suite, il n'est applicable que dans des tas tout particuliers. En employant les réactifs oxydants, on abrège beaucoup la durée du grillage par la vapeur, on arrive par l'amalgamation à extraire tout l'angent ; mais les résidus de l'amalgamation contiennent trop d'arsenic et d'antimoine pour qu'on puisse les traiter avantageusement pour cuivre ce métal doit être considéré comme
perdit: Les résultats du traitement pour argent sont analogues à ceux que j'ai obtenus pour le minerai blende et sulfure' d'antimoine.
J'ai expérimenté Sui' le cuivre gris antimonial riche en argent d'Austin (Amérique), contenant environ 5o p. oo de gangue quartzeuse. Je l'ai mélangé avec dés proportions variables de pyrite de fer bien oxydée par grillage sous le moufle, 5o, 75, loo, 125, 15o, 200 de pyrite grillée pour ôo de cuivre gris. Les meilleurs résultats m'ont été donnés par les mélanges contenant de 75 à 150 de pyrite grillée 250 grammes dés mélanges, l'action de la vapeur surchauffée est terminée en moins de cinq heures la dépense d'eau n'atteint pas 6 litres, et le rendement à l'amalgamation est notablement supérieur â la teneur indiquée par l'essai. Le -mélange contenant 200dô pyrite grillée pour ioo de cuivre gris', donne à l'amalgamation un rendement inférieur à l'essai la durée de l'action de la Vapeur d'eau est de
quatre heures seulement. La perte constatée sur l'argent s'explique aisément par la formation d'arséniate et d'antimoniate d'argent. Le Mélange dé 5o de pyrite grillée et de 100 de cuivre gris exige au contraire que l'action de la vapeur d'eau soit
DES MINERAIS D'OR ET D'ARGENT.
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prolongée davantage ; mais lé résultat de l'amalgamation est moins défavorable ; le rendement dépasse encore un peu
la teneur à l'essai. D'après ces expériences, la proportion des pyrites grillées qu'il convient d'adoptef dépend de la 'nature de ces pyrites; si elles ne contiennent pas d'or en quantité appréciable, il importe d'en employer le moins possible : la proportion la plus convenable est alors 8o de pyrites grillées pour Io& de cuivre gris : pour 250 grammes du mélange, il faut cinq heures d'action de la vapeur d'eau et une dé-
pense d'eau de 6 litres, soit de 45 d'eau vaporisée pour de cuivre gris. Dans le cas où les pyrites sont notablement aurifères, on doit calculer les proportions d'après des considérations diverses. Les explications que je vais présenter au sujet du
traitement du cuivre gris sont également applicables à l'emploi des pyrites aurifères grillées dans le traitement de la blende, du sulfure d'antimoine et des autres minerais argentifères et aurifères. Je suppose la pyrite aurifère assez notablement arsenicale : c'est un cas qui se présentera fréquemment dans les États de «l'Amérique. On la grille sous le moufle en totalité. Ainsi traitée, soumise à l'action de la vapeur surchauffée, et ensuite à l'amalgamation, elle ne céderait pas au mercure la totalité de l'or contenu. Mélangée dans une proportion. convenable avec le cuivre gris, elle Cède au mercure après l'action de la vapeur surchauffée la totalité de son or, en même temps que tout l'argent du cuivre gris passe à l'état d'amalgame, mais il n'en est plus ainsi lorsque la proportion du cuivre.gris n'est pas suffisante; on constate alors à l'amalgamation une perte notable d'or et d'argent.
On ne doit pas dépasser la proportion de 120 de pyrite grillée pour too de cuivre gris (à 5o p. too de gangue). Il y a donc dans le cas de pyrites aurifères, pour les proportions du mélange un maximum aussi bien qu'Uri mi-