Annales des Mines (1870, série 6, volume 18)
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NOUVEAU PROCÉDÉ DE TRAITEMENT
DES MINERAIS D'OR ET D'ARGENT.
empêchent les projections des matières qui sont amenées à l'auge par le canal en fonte ou en tôle.
faisant tourner avec plus de lenteur. On reconnaît que. la
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Description du travail.
Je dois distinguer deux cas i° Les minerais sont portés à l'amalgamation tels qu'ils sortent des fours et par conséquent ils sont secs; 2" Il est nécessaire de traiter par l'eau les minerais grillés à la vapeur surchauffée avant de les porter à l'appareil d'amalgamation : les minerais sont mouillés. I.
MINERAIS SECS.
Le travail est divisé en trois périodes
i° Travail à sec. - On charge sur la sole annulaire la quantité de minerais qu'il est convenable d'amalgamer en une Opération avec la quantité de mercure nécessaire, soit trente à quarante parties de mercure pour une partie d'or et d'argent. La hauteur des minerais étendue sur la sole est de i o à 15 centimètres. On doit chercher, en chargeant le mercure, à le diviser comme cela se fait dans l'ancienne amalgamation au patio. Le chargement étant fini, on met. les meules en mouvement, en leur donnant une vitesse de mi à deux tours par minute. On reconnaît bien facilement si la vitesse de rotation est convenable à l'aspect du mercure au bout de deux heures. Le mercure doit être divisé à tel point qu'on ne distingue plus de globules. Le mercure est à l'état de poussière presque impalpable, réparti dans toute la masse du minerai. On fait tourner pendant environ -deux heures, à partir du moment où le mercure est
arrivé à cet état de division. La première période dure Jonc ainsi de trois à cinq heures, en général quatre heures. 29 'Trituration avec un peu d'eau. - On mouille progressivement les matières en lançant l'eau avec des
pommes d'arrosoirs, sans arrêter les meules mais en les
quantité d'eau est suffisante au caractère suivant.
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matières étant à l'état de pâte coulante, le mercure apparaît en petits globules brillants, mis reste divisé. Avec une quantité d'eau plus grande, aussi- bien qu'avec une quantité plus faible, le mercure se réunit facilement en globules et même en masses. L'expérience indiquera trèspromptement quelle quantité d'eau il faut employer et quelle
vitesse de rotation il faut donner aux roues pour chaque minerai spécial. On fait alors tourner pendant sept ou huit heures, en ajoutant de temps en temps un peu d'eau, pour que la matière reste au degré de consistance reconnu nécessaire pour le maintien de la division du mercure. 5° Réunion du mercure et dissolution de l'amalgame. L'amalgamation des métaux précieux est alors terminée : en général, il reste à réunir le mercure et à lui faire dissoudre les amalgames d'or et d'argent qui ont été formés. On fait arriver dans l'auge de l'eau en quantité suffisante pour que les matières forment une sorte de bouillie très.liquide ; on fait tourner les roues très-lentement pendant environ trois heures. On procède enfin au déchargement. 40 Déchargement. -On fait tourner les roues très-lentement et on soulève peu à peu la porte P, de manière que les matières s'écoulent avec la lenteur convenable dans la cuve en bois R1, et de là dans le canal en bois U. On force toutes les matières à passer par la cuve et on nettoie parfaitement toutes les parties de l'appareil d'amalgamation en se servant d'une lance d'eau. Quand ce lavage de- l'appareil est terminé, on remet la porte en place et on peut procéder à une nouvelle opération. La majeure partie du mercure, tenant les amalgames en dissolution, se trouve réunie dans la cuve avec une certaine quantité de minerai et d'eau. En décrivant l'opération du .débourbage nous indiquerons comment il faut procéder à la reprise du dépôt de cuve.