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EXPLICATION DES PLANCHES.

Prise de vapeur. Fig. 5o, 51, cadre en fonte pour le passage des trois tuyaux de vapeur ; fig. 22, 23, bâtis portant le tuyau V" et la boîte A pour l'entrée de la vapeur dans la partie mobile do l'appareil. Armatures. Fig. 28, 29, 3o et 31, plaques de garde tenant les maçonneries à chaque extrémité du four; fig. 44, 45, 46, 47, 48, 49, plaques maintenant l'ouverture longitudinale au-dessus du cylindre; fig. 32, 33, 34 et 35, plaques posées verticalement et tenant les pieds-droits à l'arrière des galets (la fig. 32 représente les plaques du milieu); fig. 26, 27, armatures extérieures; fig. 4, 5, 6, 7 et 8, porte du foyer ; fig. 9, io, 1' et 12, porte du cendrier; fig. 24 et 25, cadre avec entrée cylindrique pour l'accès dans la cheminée des produits volatils sortant du cylindre.

EXTRAIT DES TRAVAUX DE CHIMIE, ETC.

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EXTRAIT DES TRAVAUX EXÉCUTES AU LABORATOIRE DÉPARTEMENTAL DE CHIMIE DE MÉZIÈRES

( ANNÉES 1867 ET 1868).

Par M. E. NIVOIT, ingénieur des mines, et M. LÉTRANGE, ingénieur civil.

PLANCHE IV.

Fig. i. Coupe horizontale du four suivant la ligne 3-4-5-6 de la fig. 2 : le cylindre est représenté en projection horizontale ; fig. 2, coupe verticale suivant la ligne 1-2 de la fig. r ; fig. 3, coupe transversale suivant la ligne 7-8 de la fig. s ; fig. 4, élévation du côté de la prise de vapeur. PLANCHE V.

Meules verticales tournantes pour l'amalgamation.

Fig. 1, coupe verticale montrant la disposition d'ensemble; fig. 2, 3 et 4, couteaux : la fig. 4 est une élévation des couteaux prise d'arrière, la fig. x est une projection verticale du couteau qui frotte sur le rebord de l'auge, la fig. 3 est une projection semblable du couteau le plus voisin du centre de rotation ; fig. 5, 6, 7 et 8, râteaux : la fig. 5 est une élévation d'un râteau prise d'arrière, les fig. 6, 7 et 8 sont les armatures respectives a, p, y déterminant l'obliquité de la direction du râteau sur celle des rayons de l'auge (voir fig. 1, PI. VI); fig. g et to, disposition d'un moyeu de meule et du bout de bras faisant essieu. PLANCHE VI.

Fig. 1, projection horizontale de l'ensemble; fig. 2 et 3, mode d'assemblage des bras dans la boîte en fonte H ; fig .4 et 5, boîte G recevant les petits bras a, b, c, d qui amènent les râteaux et les couteaux; fig. 6, 7 et 8, détails d'une dent de râteau.

Analyses.

§ 1. SUBSTANCES UTILES A L'AGRICULTURE.

1. Nodules de chaux phosphatée. - Les nodules de chaux phosphatée des sables verts, dont l'agriculture fait un si grand emploi depuis quelques années, sont exploités très-activement dans le département des Ardennes. On n'évalue pas à moins de sa millions de kilogrammes la quantité extraite annuellement dans les cantons de Grandpré, Tourteron et Novion-P,orcien. Ces matières, improprement appelées coprolithes, ne sont autre chose que des concrétions de formation postérieure à celle du ter-

rain qui les renferme et résultant de l'agglomération de diverses parties de ce terrain par un ciment phosphaté. On y trouve en effet des sables verts, des coquillages, des grains de quartz, de glaucoule et d'oxyde de fer. Pour déterminer la composition des nodules, quelques personnes emploient une méthode très-simple qui consiste à attaquer la ma-

tière par un acide très-étendu, de manière à laisser insoluble la majeure partie de l'argile et de la silice, à ajouter de l'ammoniaque dans le liquide filtré et à considérer comme phosphate de chaux tout le précipité obtenu. Cette méthode a l'avantage d'être trèsrapide, mais elle est loin d'être exacte, car elle fait compter comme phosphate l'oxyde de fer, l'alumine et la silice en dissolution dans l'acide; de plus, le précipité renferme toujours un peu de carbonate de chaux. Pour un essai commercial, on pourrait bien négli-

ger l'erreur résultant de la présence de l'alumine, de la silice et