Annales des Mines (1870, série 6, volume 18)
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EXTRAIT DES TRAVAUX DE CHIMIE Eau hygrométrique.. Eau combinée. Silice
DU LABORATOIRE DE MÉZIÈRES. 2,75
600
Pyrite de fer.. Sulfate de fer et d'alumine
39,61 0,07 0,73
Alumine Peroxyde de fer
6,80 43,85
Chaux
Acide phosphorique.
Eau libre et combinée Silice
Pyrite de fer Alumine.
Peroxyde de fer Carbonate de chaux Carbonate de magnésie.
faibles traces. traces. 99,91
Le peroxyde de fer correspond à 30,73 de fer métallique. Nous avons recherché l'arsenic par l'appareil de Marsh; nous n'en avons pas constaté de traces. Sur deux échantillons destinés à la fusion, nous avons simplement dosé le fer par le procédé Marguerite. Ces deux échantillons,
qui paraissent représenter assez bien les limites extrêmes de richesse des minerais de Revin, nous ont donné respectivement 20,56
et 47,55 p. 100 de fer. Le premier contient de nombreux fragments schisteux ; dans le second, il n'y a pas de gangue apparente. On voit par cette analyse que le minerai de Revin est de qualité moyenne; il donne des fers métis. Mais il n'est pas très-riche et il est assez difficile à fondre; aussi on ne peut le faire entrer qu'en petite proportion dans les lits de fusion. Le sulfate de fer et d'alumine qui a été constaté dans ce minerai provient des efflorescences salines qui se forment à la surface des schistes reviniens par la décomposition des pyrites qu'ils contiennent. L'exploitation des minerais de Revin prend un très-grand développement. L'année dernière la production a atteint le chiffre de 2 0.0 00 mètres cubes, dont une partie a été fondue dans les hautsfourneaux de Vireux et le reste expédié en Belgique. Le prix de revient est d'environ 55o par mètre cube. On vient de découvrir dans les bois des marquisades (Revin) un nouveau gîte qui paraît avoir une grande étendue. Dans les bois de Fleigneux, il y a un gisement analogue à celui de Revin, inexploité actuellement. Les échantillons choisis présentent une très-grande richesse ; ils paraissent formés d'hématite
brune ; ils sont très-durs et très-compactes. Nous donnons cidessous la composition de ce minerai qui a été essayé à l'usine de
Neufmanil pour la fabrication de la fonte malléable ; on a dà renoncer à l'employer pour revenir au minerai d'Huy (Belgique), parce qu'il est réfractaire et en outre d'un prix trop élevé.
1I3 5,69
.. 12,00 0,27 0,53
( correspon79,43 j dantaSs,08 ( de fer. 1,78 0,30
100,00
On n'a constaté ni acide phosphorique, ni manganèse. S. Cadmies de haut-fourneau. Les minerais des sables verts
de l'arrondissement de Vouziers et les minerais liasiques de la Meuse contiennent tous des traces appréciables de zinc et de plomb. Aussi il se forme des cadmies aux gueulards des hauts-. fourneaux dans lesquels on les traite. Nous avons analysé une cadmie provenant des hauts-fourneaux de Stenay (Meuse) d'après la méthode donnée par Ilivot dans son Traité de docimasie (tome III, page 571). Oxyde de zinc Oxyde de plomb. Oxyde de fer et alumine Chaux
Acide sulfurique Silice.
89,10 5,91 1,00 0,97 0,13 0,56 98,57
Cette matière ne se forme pas en assez grande quantité pour donner lieu à une application industrielle. 4° Bronze de cloche. Sur la demande du conseil municipal de Mézières nous avons fait l'analyse de l'ancienne cloche de cette ville, pour déterminer la valeur de l'alliage. Nous avons pris trois échantillons : le n° 1, à la partie supérieure delà cloche ou calotte; le n° 2, vers le milieu du vase supérieur ; le n° 3, à la partie inférieure ou pince. Nous avons attaqué 3 grammes par l'acide nitrique étendu qui a
laissé l'étain insoluble. Ce dernier a été séparé et dosé à l'état d'oxyde d'étain.
La liqueur, additionnée d'acide sulfurique, a été évaporée à sec le résidu a été repris par l'eau et le sulfate de plomb est resté insoluble.
Nous avons traité la liqueur bouillante par l'hyposulfite de soude qui a précipité le cuivre à l'état de sulfure. Nous avons attaqué ce sulfure par l'eau régale ; le soufre a été dissous par filTOME XVIII, 1870.
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