Annales des Mines (1870, série 6, volume 18)
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EXTRAIT DES TRAVAUX DE CITIMIE 114 tration, et la liqueur traitée par l'acide sulfurique. Le cuivre, précipité de la liqueur par le fer à l'état métallique, a été reçu sur un filtre, lavé, séché, calciné, et enfin pesé à l'état d'oxyde de cuivre noir. Les liqueurs de lavage, qui renfermaient encore des traces de cuivre, ont été de nouveau traitées par 1 hyposulfite de soude. Dans la liqueur provenant de la séparation du sulfure de cuivre, nous avons ajouté de l'acide nitrique et nous avons chauffé à l'ébullition pour décomposer l'hyposulfite. Après filtration, nous avons versé un excès d'ammoniaque qui a précipité des traces d'oxyde de fer. Enfin la liqueur filtrée a été traitée par l'hydrogène sulfuré
qui n'a produit que quelques flocons indosables de sulfure de zinc.
Nous avons pensé que l'oxyde de fer donné par l'analyse et qui s'élève : 0,0014 pour le n. 1; 0,0014 pour le no 2; 0,0012 pour le n° 3;
DU LABORATOIRE DE MÉZIÈRES.
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partie supérieure de la masselotte (Regnault, Traité de chimie élémentaire, tome 111, page 311).
Le plomb se comporte de la même manière que l'étain ; mais ici on DB peut plus invoquer la différence de densité, le plomb étant beaucoup plus dense que le cuivre. Il est probable que ce métal est entraîné par l'étain pour lequel il a une grande affinité et avec lequel il s'allie facilement. Notre analyse donne encore lieu à une observation importante. C'est que, contrairement à ce que croient plusieurs personnes, le plomb n'a pas toujours la propriété d'assourdir le son. La cloche de Mézières avait en effet un fort beau timbre, et comme du reste toutes les anciennes cloches, elle contenait une proportion notable de plomb.
5° Cuivre raffiné du Chili. - Deux échantillons de cuivre raffiné du Chili qui ont été remis au laboratoire de Mézières par M. Perrin,
fondeur de cloches à Mohon, ont été analysés d'après le procédé que nous venons de décrire. Nous ajouterons que, pour doser l'ar-
provient du burin qui a servi à réduire le bronze en limaille, Aussi nous n'en avons pas tenu compte dans la formation du
gent, nous avons attaqué 3 grammes de matière par l'acide nitrique, et, dans la dissolution, nous avons précipité le métal
tableau de l'analyse. Nous avons ainsi obtenu les résultats suivants
par l'acide chlorhydrique. Voici quels sont les résultats de l'analyse
1
Etain. Plomb. Zinc Cuivre.
21,36 2,96
traces
2
20,86 2,85
traces
3
2002
510yenno,
2,41
20,91 2,74
traces.
traces.
75,68
76,29
77,07
76,35
100,00
100,00
100,00
100,00
La composition chimique, comme on voit, varie d'une manière notable suivant les différentes parties de la cloche. La proportion
d'étain diminue de la partie supérieure à la partie inférieure; il en est de même de la proportion de plomb, tandis que, par contre, la proportion de cuivre va en augmentant. Ce résultat n'a rien d'étonnant si l'on réfléchit que le cuivre et l'étain se combinent difficilement et que leur union n'est jamais bien intime. Dans l'opération du moulage, il s'opère un commencement de liquation et l'étain tend naturellement à se rendre dans la partie supérieure du moule en vertu de sa densité plus faible. Dans le moulage des canons; on a observé un fait analogue et l'on
a reconnu que la proportion d'étain diminue de la culasse à la
2
Cllivre. . Plomb. Argent
Fer.
99,721 0,204 0,030 0,045
99,742 0,132 0,016 0,110
100,000
100,000
6' Bronze de coussinet. - Un échantillon de bronze, envoyé par M. Viellard-Mignon, de Morvillars (Ilaut-Rhin), a présenté à l'analyse la composition suivante Etain. Plomb
Fer. Zinc
Cuivre (par différence) Arsenic
21,770 2,535 0,202 5,879 69,554
traces. 100,000
Ce bronze convient parfaitement pour toutes les circonstances dans lesquelles on a besoin d'un métal de dureté moyenne. On