Annales des Mines (1870, série 6, volume 18)
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CHAIIPS DE FILONS DE LA SAXE
ET DE LA BOHÊME SEPTENTRIONALE,
les H, stannifères ont un plongement ordinaire vers le sud. Il est à remarquer que les filons sont fréquemment accompagnés de failles stériles de même direction, et que letir remplissage paraît disloqué. Les filons stannifères H, ont été surtout abondants aux environs de Geyer, et surtout riches dans l'un des Pointements granitiques qui y ont soulevé les schistes, auxquels le granite est postérieur. Il est prouvé (*) que les filons H, se prolongent dans les micaschistes et y ont même été exploités. Les filons sont rejetés, dans le Stockwerk de Geyer,
Geyer, les fentes stannifères se réduisent à de minces filets de quartz, finement imprégné d'oxyde d'étain (0,28 p.
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par une veine H, N. 84° E., plongeant vers le sud, et qui nous paraît être un ancien filon postérieurement réouvert et rempli d'un quartz hornsteinique. Nous verrons plus loin que ce quartz doit être rapporté à la venue ferrugineuse de l'Erzgebirge, qui a immédiatement précédé la venue barytique à Ehrenfriedersdorf. Les filons stannifères H, dominent aux environs d'Ehrenfriedersdorf et de Sauberg; ce sont les seuls qui soient actuellement exploités ; ils paraissent couper les H et se com-
posent de faisceaux parallèles, comprenant chacun une douzaine de petites fentes très-rectilignes : on en connaît trois dans la mine dite kleine mittlere Vierung, distants l'un de l'autre d'une quinzaine de mètres, et d'une puis-
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100) ; les salbandes sont elles-mêmes transformées en greisen et se relient intimement au remplissage des filons; le feldspath a généralement disparu, le mica blanc, en petites houppes clair-semées, se mélange au quartz hyalomitique de cette venue; les &uses y sont très-rares. 20) Dans les micaschistes, les salbandes s'accusent nettement, et se distinguent des filons , qui deviennent plus
puissants et dont l'allure se régularise; le mica brun des schistes est généralement verdi sur quelques centimètres d'épaisseur; le remplissage se compose d'un quartz blanchâtre ou jaunâtre à éclat gras, dont la tendance à former des cristaux incomplets ou coniques, fortement striés transversalement aux faces du prisme, est remarquable ; dans ce quartz' se développent des cristaux et des mouches d'étain, de wolfram, de mispickel, accompagnés de fluorine massive et cristallisée, de topaze, quelquefois d'émeraude, rarement de tourmaline; le mica blanc se présente dans les druses en fine couverture; il est fréquemment accompagné par une substance stéatiteuse jaunâtre, translucide et trèsdouce au toucher. Comme minéraux accidentels, on peut citer le molybdène sulfuré, le fer oligiste, la scheelite, l'apatite, les pyrites de fer et de cuivre. Cette venue qui est la plus fréquente à Ehrenfriedersdorf, se présente aussi par place dans le granite et dans le gneiss rouge, lorsque les veinules qui y constituent les filons, s'é-
sance moyenne de 6 mètres chacun. S 4. Remplissages. - Les filons et Hio contiennent surtout des micaschistes broyés; ils présentent par places du quartz, de la barytine, de la fluorine, des pyrites de cuivre et de fer (voyez plus loin les venues V V4) ; on y a signalé quelques minéraux argentifères, argent rouge, sulfuré. Les filons d'étain présentent trois apparences distinctes sur lesquelles nous allons insister. 10) Dans le granite et le gneiss rouge des environs de
5°) Les faisceaux actuellement en exploitation au S.-E. d'Ehrenfi iedersclorf, présentent un remplissage analogue au précédent : le quartz y est plus cristallin, à éclat quasi-vitreux, la fluorine violette en masses très-abondantes
(*) Daubrée. Annales des mines, 5' série, t. XX. sements stannifères de Geyer, i865.
par places, un minéral chloriteux d'un vert foncé y remplace le talc, enfin les filons présentent très-souvent des veinules de feldspath rose concretionné, entourant les mi-
Stelzner. Gi-
largissent.
TOME XVIII, 1870.
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