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Annales des Mines (1870, série 6, volume 18)

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CHAMPS DE FILONS DE LA SAXE

ET DE LA BOBlilVIE SEPTENTRIONALE.

deur à un faisceau de veines porphyriques dont la direc-

parable : il est probable que l'Emanuel mgg est le rejet du Reimsberger Gluck mgg. B) Mine Vereinigt-feld (*). - Le Ernst mgg (Pl. VIII,

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tion individuelle est N. 15o° E. On a signalé plusieurs de ces

veines dans la mine Emanuel ; une autre paraît à l'extrémité E. du filon Ernst mgg ( Vereinigt fel d) près Siebenlehn ;

enfin le même faisceau est jalonné à l'extrémité N. du gabbro de Siebenlehn, par un deuxième dyke visible à la surface. Si l'on joint par une ligne droite les deux dykes extrêmes, on lui trouve une direction N. 1400 E. ; mais chacune des fentes étudiées individuellement dans les mines a présenté très-exactement la direction N. 1500 E., avec un plongement ordinaire vers l'est. (Voir PL VII. ) A) Mine Entanuel. Le Reimsberger Glück ingg H, suivi

vers l'ouest, se compose de 5 trums (*) ; le premier contient le remplissage S, (edle-quarti-Formation) Quartz finement imprégné de pyrite et mispickel (n° 1). Blende noire et galène (n° 2 ) .

Veinules de réouverture avec argent rouge et sulfuré. Le deuxième contient un remplissage barytique B, avec

mouches accidentelles de pyrite, blende brune, argent sulfuré. Le troisième est simplement argileux. A l'avancement vers l'ouest, on a successivement trouvé

un petit filon mince de porphyre F3 qui coupe nettement le premier trum et son remplissage, et au travers duquel

passent la barytine et l'argile du deuxième et du troisième trum. Puis est venue une faille avec brèche de 'morceaux concassés de gneiss et de remplissage S, quartzeux. Le premier trum s'y est arrêté net ; le deuxième et le troisième y ont pénétré et se sont perdus sur une seconde faille de réouverture. Cette brèche précède un filon de porphyre, argileux sur les' bords, et paraît avoir produit en ce point un rejet horizontal d'environ ifio mètres; un lit intercalé de gneiss à grain fin a du moins' subi un rejet coin(") Müller. Gangstudien, 1849.

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fig. 26) commence par un trum H, qui se fait couper par un filon H, ; on a de nouveau suivi vers l'est un trulli lequel coupe une veine HG qu'on a suivie en dernier lieu. Ces différents filons contiennent un remplissage S riche par place; on y peut constater encore aujourd'hui des mouches de pyrite de cuivre et par place des lentilles calcaires. Le gabbro qui constitue les salbandes, est d'ailleurs traversé par un certain nombre de fentes stériles à 11o°, 1250 et 1600, dont nous n'avons pu saisir les relations avec le remplissage S1.

Le dernier trum H, vient se faire couper, fente et remplissage, par un filon N. 128° E., plongement E. rempli de barytine B à grandes faces de clivage ; cette barytine pénètre les femlillettes d'un conglomérat de morceaux concassés de gabbro, reliés entre eux par un quartz grisâtre; puis vient une brèche de morceaux cassés de quartz blanc et de porphyre F3, dirigée N. 15o° E., plongement E. 55 à 50°, et enfin le porphyre lui-même qui présente dans une pâte brun rougeâtre des noyaux de quartz, des cristaux de feldspath blanc mat, et de sanidine vitreuse, des morceaux de gabbro cassé, enfin des mouches de barytine, de galène, de pyrite. Ce porphyre est traversé par des veinules de quartz blanc. On peut suivre au jour sa séparation avec le gabbro : à 20o mètres d'Ernst ingg, elle est encore jalonnée par des blocs massifs de barytine à grands clivages. H. Un second dyke de porphyre F, paraît au jour près Obergrüna ; il y contient, par places (**), du fer oligiste. On en connaît le prolongement dans la mine Gesegnete Berg(*) Millier. B. und Ii. M. Zeitung, iii mai i86,. (") .Près de la Raclegruber tinSehe. (Müller.)