Annales des Mines (1870, série 6, volume 18)
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ET DE LA BOHÊME SEPTENTRIONALE, 220
CHAMPS DE FILONS DE LA SAXE
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La mine d'Himmelftirst est située au croisement de fais-
Nous ne nous occuperons ici que du remplissage . 10) Composés à Freiberg de sulfures métallifères, ses éléments utiles paraissent exister à l'état de mélange intime, et d'élément constituant de la roche, dans certains grünsteins de la Saxe. Les felsitfels de Braunsdorf, , et les porphyres T, de Tharandt (*) semblent aussi par places imprégnés de sulfures métallifères. 2°) Les sources thermales, qui les ont entraînés, paraissent provenir des divers porphyres dont les éruptions ont commencé avec les terrains houillers, et spécialement des felsitfels, pétrosilex et pechsteins. 5°) Le système du Rhin H, a immédiatement précédé la venue du remplissage S1; il a principalement réouvert à H3, H Freiberg les lentes 4°) Les filons ont en général pour salbandes, le gneiss gris, le gneiss rouge, le gabbro ou la granulite.
ceaux H,, H, Ht0-11; les filons y sont plus espacés qu'à llimmelfahrt ; c'est la seconde mine de Freiberg.
10) Les grünsteins se montrent principalement ana environs d'Obergrtina, de Siebettlehn, de Roswein, de Brand.
chée par les mineurs.
Les mines voisines se font en général remarquer par l'abondance de la dolomite, par l'enrichissement en argent des sulfures métallifères (Edle-quartz-Formation, Braunspath-Formation). 2°) Les felsitfels ont surtout paru aux environs de Braunsdorf, qui a été jadis le centre des plus riches exploitations
du champ de Freiberg ; à leur voisinage les filons sont quartzeux et très-riches en argent. 50) La mine d'Himmelfahrt est au croisement de fais110_,; les filons 113 ont servi de ceaux importants H diagonale aux H, et y sont puissants et riches quand leur plongement dépasse 5o La galène, d'une richesse moyenne en argent, est particulièrement abondante dans cette mine, qui est actuellement la plus importante de Freiberg.
La mine Beschert Gltick est exactement au point de croisement d'un faisceau H, et d'un faisceau Ho,; les sulfures y sont riches en argent, le gneiss très-cassé, les filons trèsramifiés et certains trums, presque horizontaux, ont été fructueusement exploités.
En résumé, dans toute la partie E. et S. du champ de cassure, les faisceaux H, sont les plus riches, et c'est au voisinage de leurs croisements avec les anciennes fentes de
direction analogue que sont groupées les mines les plus productives.
4. Le gneiss gris est à Freiberg d'une teneur variable en mica; on a depuis longtemps remarqué que les filons ne sont pas riches, dans les zones où le gneiss est trop chargé
ou trop pauvre en mica : un certain équilibre entre les divers éléments qui le composent est une qualité recherLe gneiss rouge paraît présenter souvent cette composition équilibrée ; les filons s'y enrichissent volontiers.
La granulite, à l'inverse du gneiss très-micacé, constitue une roche trop compacte, et les filons, tout en s'y prolongeant fente et remplissage, semblent y perdre leur puissance, et se transformer, comme dans les porphyres quartzifères, en un réseau de simples fendillettes. Les roches trop friables ou trop grasses produisent sur les filons le même effet mécanique que le gneiss micacé ; ainsi les filons se divisent et s'appauvrissent dans la serpentine; les thonschiefers laissent de plus émigrer et se disséminer dans leur masse les sulfures métallifères; les filons y deviennent stériles ou exclusivement ferrugineux. Un phénomène constant d'enrichissement (*) se produit (*) Müller.
C) Naumann.