Annales des Mines (1870, série 6, volume 18)
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CHAMPS DE EILOM DE LA SAXE
ET DE LA BOHÊME SEPTENTRIONALE.
mètres. Une société privée dite Sechsige Eclelleute Gesellschaft exploite une petite mine d'urane aux environs (Diirn«, berg). Les mines de Joachinasthal ont produit en 1866 :-
jeetées de vieux quartz. Le calcaire est impur, d'un gris
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0`,254 kilog. d'argent. de plomb. de cuivre. de nickel. de bismuth. Li', de vanadium. 0',022 d'oxyde d'urane (156.00. fr.). d'oxyde de cobalt. 0'448
49`,000 i.2`,000 2`,5oo
-
-3t,6Lio
Les filons de Joachimsthal sont S 2. Micaschistes., situés dans les micaschistes qui enveloppent le grand massif de gneiss de la Saxe ; ces micaschistes sont très-quartzeux, à grain fin ; dans la Mine ils passent quelquefois aLl véritable thonschieter argileux, verdâtre; ils éprouvent parfois au voisinage des filons des modifications assez profondes, deviennent très-friables, se chargent de matières charbonneuses et bitumineuses, et passent alors à l'alaunschiefer : on observe cette transformation au croisement des veines Geier et Geschieber au premier étage .de la mille Einigke-it. Les micaschistes ont une direction très-réguli N. 90° E. avec un plongement moyen de 5o° vers le sud, cette direction se retrouve encore avec une grande netteté à la séparation des micaschistes et du gneiss entre Joachimthal et Kliisterle; elle ailecte également dans cette région la chaîne de l'Erzgebirge.. 5 à. Calcaire. L'existence d'un lit de calcaire bien défini au milieu des micaschistes est un fait digne de remarque. Ce calcaire est en concordance nette de stratification avec les schistes voisins, ainsi qu'on peut Je vérifie aux différents étages de la mine Einigkeit; ses :couches, parfois très-accentuées, sont dirigées à900 avec un plongement de 55° vers le sud ; on y remarque des cassures à 1300, parallèles à d'anciennes fractures des schistes et in-
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verdâtre.assez foncé, difficile à distinguer,, à première vue,
des schistes voisins; il est traversé de veinules de calcite jaunâtre ; au jour il ne forme qu'un seul lit, mais en profondeur il se divise en deux couches distinctes ayant chacune environ 4o mètres de puissance; la couche du mur a une composition remarquable : elle est fort dure, quartzeuse,
imprégnée de hornstein ( quartz ferrugineux); on trouve aussi des délits de schistes englobés dans sa masse (*). 54. Granite. -- Le grand massif granitique à 1550 de Kirchberg et Eibenstock dont la frontière N.-E. est jalonnée par une série de mines (Schneeherg, Schwarzenberg, Johanngeorgenstadt, Platten, Gottesgabe, Joachimsthal), se
termine au sud de Joachimsthal vers Carlsbad. Il paraît composé aux environs de Joachimsthal du granite le plus ancien de la Saxe; néanmoins les schistes ont été soulevés par ses massifs (Abertham).
5 5. Griinsteins. Les roches amphiboliques apparaissent aux environs de Joachimsthal en trois épanchements distincts, ayant une direction Commune à 93°. Le premier dyke s'étend entre Abertham et la mine Élias, il est constitué par de l'eklogite ; le second, plus au nord, est formé d'une amphibolite accompagnée de fer oxydulé, qui y est assez abondant pour avoir donné lieu autrefois à une exploitation suivie; enfin le troisième, non loin de Gottesgabe,
est constitué par de l'amphibole avec cristaux assez rares de rutile.
5 6. Porphyre. Le porphyre forme dans les mines de Joachimsthal trois épanchements distincts réunis entre eux par quelques anastomoses ; leur direction commune est à 95° vers Abertham ; elle s'infléchit ensuite près de Joa(*) La forte pression, à laquelle ont été soumises toutes ces roches, et la demi.fluidité qui en est résultée, ne sont pas étrangères à l'uniformité d'aspect qu'elles présentent. (Voir Élie de Beaumont, Roches du motu Genis).
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