Annales des Mines (1870, série 6, volume 18)
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CHAMPS DE FILONS DE LA SAXE, ETC.
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APPLICATION DE Lt MÉCANIQUE A L'HORLOGERIE.
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Il est remarquable que le système de l'Erzgebirge (Côted'Or) , qui a produit en Bohême de grandes failles (Letten
kluft à Przibram, etc.), postérieures à la Barytine B ne donne ni filons ni accidents importants dans les champs de cassures de la Saxe; l'explication de cette anomalie apparente est dans le relief même de l'Erzgebirge .qui ne présente d'escarpements que sur son versant méridional (*).
APPLICATION DE LA MÉCANIQUE A L'HORLOGERIE.
(SUITE.)
4. Des deux grandes venues sulfurées de l'Erzgebirge. Les grandes venues sulfurées de l'Erzgebirge, dont le
S
Par M. H. RÉSAL, ingénieur des mines.
type- est représenté par le filon de galène, correspondraient, d'après ce qui précède, à deux périodes bien distinctes Zechstein et Trias. - Systèmes du Forez, du Nord de l'Angleterre, des Pays-Bas et du Rhin, grands épanche-
DES ECALIAPVEMENTS.
ments porphyriques.
La venue triasique est la seule qui paraisse vraiment abondante en Saxe, dont les mines produisent d'ailleurs peu de cuivre.
Période tertiaire et quaternaire. -Systèmes des Pyrénées et des Alpes principales, grands épanchements de basaltes, trachytes et phonolites. Les cassures des Alpes principales paraissent, particulièrement en relation avec la venue argentifère en Saxe. Il est remarquable que ces deux périodes soient précisément jalonnées dans les terrains, stratifiés par des dép.ts.
très-abondants de chlorure de sodium et de sulfate de chaux. Cette concomitance, déjà signalée par M. Élie de Beaumont pour la période triasique, se reproduit fidèlement dans la période tertiaire. (*) Dans les Vosges, les filons du système de la Côted'Or (qui s'intercale entre le Thuringerwald et le mont Viso ) contiennent de la fluorine cuprifère, de l'hématite rouge, du fer oligiste : ces faits confirment nos idées sur l'âge des venues V,, V,.
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GÉNÉRALITÉS.
1. On désigne en horlogerie, sous le nom criv;wpp ement, une pièce qui, à des intervalles égaux autant que possible, arrête et laisse échapper successivement les dents d'une roue,
dite d'échappement, qui fait partie du corps de
rouages du chronomètre. L'échappement a ainsi pour effet : i° d'empêcher le corps
de rouages de prendre, sous l'action de la force motrice, un mouvement accéléré qui s'annulerait au bout de quelques instants avec l'intensité de cette force ; s° de produire dans le corps de rouages des déplacements successifs intermittents de même durée et également espacés, d'où résulte dans le jeu de chaque aiguille un mouvement moyen que l'on peut considérer comme continu et uniforme, en raison de la petitesse des déplacements et des intermittences.
L'élément principal d'un échappement, quel que soit le système auquel il appartient (*), est une pièce animée d'un (*) Nous ne nous occuperons pas ici de l'échappement dit à roue de rencontre qui, par ses défauts, est généralement proscrit, même dans les montres communes.