Révisions de la page | Historique de transcription | Statistique minéralogique et géologique du département de la Haute-Saône.- Besançon : Outhenin Chalandre Fils, 1833. 464 p., 22 cm.

Statistique minéralogique et géologique du département de la Haute-Saône.- Besançon : Outhenin Chalandre Fils, 1833. 464 p., 22 cm.

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3S'2 de petites veines sanguines . On sait par tradition qu'an- • » ciennement on tirait de l'or de ces mines , et que c 'était » par le moyen du charbon de terre ; ce qui paraît assez sin- » gulier, car ce charbon ne peut guère être employé qu'aux » fourneaux de réverbère , et on sait que ces fourneaux ne » sont pas d 'une ancienne invention ; (l'un autre côté ce » n'était pas faute de bois, ces travaux étant clans ce temps- » là au centre des forêts . On a su aussi par quelques vieux » registres, qu'on a tiré de cette montagne jusqu 'à 160 mil- » liers de cuivre par an , et qu 'on n' y payait les ouvriers » que comme à Plancher, savoir : 13 sols 4 deniers par » semaine aux houtmans ou sergens, et 6 deniers par jour » aux mineurs ordinaires. » Outre le grand filon dont nous venons de parler, cette » montagne est toute entrecoupée de petits filons (lu même » métal, qui sont tous horizontaux ou par bancs ; ce qui » provient de la ramification du grand filon. » Ces travaux aujourd ' hui ne rendent pas du minéral en abondance ; mais d'un autre côté le cuivre qu'on en retire » est de la meilleure qualité. » A une demi-lieue de là est une mine de plomb, ap- » pelée le Baudj . Le minéral y est parsemé dans un quarz » blanc ; il n'y a encore qu ' un puisard ou schacht d'environ » 30 pieds de profondeur . Les sources y sont considérables, » et on travaille actuellement à un percement pour en pro- » curer l'écoulement . Comme ces mines se trouvaient trop » éloignées de Plancher, nous les avons cédées depuis trois » ans à une compagnie qui les fait exploiter. Le Porphyre rouge a une pâte pétrosiliceuse ou euri- e . Porphy- re rouge . tique , d'un gris rougeâtre tirant un peu sur le violet . Ses cristaux de feldspath sont de deux sortes : les uns , d'un blanc-jaunâtre , sont en partie décomposés , et se déta- chent bien de la pâte qui les enveloppe ; les autres plus pe_ lits, de couleur rougeâtre, semblent se fondre dans cette