Annales des Mines (1871, série 6, volume 19)
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ÉTUDE sun LE mmum.
NOUVEAU PROCÉDÉ 0E FABRICATION.
Je suppose que l'opération précédente soit terminée, on jettera bas les feux et on nettoiera les grilles, 'puis on enlèvera le minium formé soit au moyen de longues pelles introduites par les portes FF, soit en poussant le minium vers une ouverture pratiquée dans la sole, à l'arrière du four ; cette ouverture fermée, pendant l'opération , par une plaque
duire un refroidissement rapide en dégageant les ouvertures FF et ouvrant en grand l'obturateur j. Les orifices II communiquent au moyen de tuyaux en tôle 11, facilement démontables, avec une caisse de même métal L, reliée à la
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recouverte de minium, correspond à une trémie en forte tôle ou en briques ménagée dans l'épaisseur de la Maçonnerie G et sous laquelle pourront circuler de petits wagons en tôle, se mouvant dans une galerie percée à. travers le massif H.
Le minium une fois enlevé, on replacera la plaque bonchant la décharge et l'on procédera au chargement du massicot soit par les portes F, soit par deux trémies en tôle per-
çant les maçonneries des voûtes. On pourra remplir les trémies au moyen de wagons s'ouvrant par le fond et circulent Sur le four. On étalera le massicot uniformément sur Une épaisseur de on',2o ;. on bouchera les ouvertures FF. au moyen d'une maçonnerie sèche, dans laquelle on ménagera quelques regards ; on ouvrira en grand tous les registres gg, ainsi que l'obturateur j, et seulement à peine le papillon k...; on regarnira les loyers BB et l'on chauffera à la température convenable indiquée par les essais qui précèdent. La fabrication du minium n'eSt point difficile, mais elle
demande une attention soutenue; si l'on voit la voûte du moufle chauffer trop en certains points, on agira sur les gistres gg correspondant à ces points ; si le four chauffe uniforriaérnent, mais trop ou trop peu, on agira sur les foyers et sur le papillon k. L'obturateur j sera t onvenablement réglé ; il faut qu'il passe assez d'air pour produire une bonne oxydation, et il ne faut pas en même temps que le courant soit assez rapide pour produire l'entraînement d'une notable quantité de massicot. Dans le cas où l'on aurait, par une fausse manoeuvre, dépassé par trop la température convenable, on pourra pro-
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cheminée par le canal m; de temps en temps on nettoiera la caisse L destinée à recueillir le massicot .et le minium entraînés, qu'on" chargera de nouveau sur la sole du four. Après chaque opération , on produira un refroidissement qui, tout en rendant le défournement et le chargement moins pénibles; préservera le massicot nouvellement étalé sur la sole d'un saisissement qui l'agglomérerait et rendrait nécessaire le tamisage du minium; or il est certain que le tamisage enlève de l'éclat au Minium, on doit donc l'éviter. Il faut tamiser le massicot avant son introduction dansle four, éviter les coups de feu, défourner le minium et le livrer d'i4 rectement au commerce sans tamisage. Si l'agglomération sa produisait, par suite de la mauvaise conduite du feu, faudrait passer le minium au rouleau en bois qui, à ce quIl semble, est beaucoup moins nuisible que le tamis. Avec un four semblable à celui que je viens de décrire, en bonne allure et travaillant sans interruption, on peut produire environ quatre tonnes de minium par 9.4 heures. C'est vingt fois plus que ce que l'on obtient dans certaines usines où Fou veut utiliser pour la fabrication du minium la cheleur produite dans les fours où l'on prépare le massicot. La dépense en combustible sera faible : une fois que le
four aura atteint la température convenable , la niasse énorme des maçonneries sera d'un grand secours pour maintenir la chaleur avec de faibles additions de combustible. Bien que cette étude sur le minium soit loin d'être ache-
vée, j'ai pensé que les essais que j'ai décrits et les ,conséquences que j'en ai tirées pouvaient être de quelque Utilité à ceux qui s'occupent de la fabrication du minium ; c'est la pensée qui m'a déterminé à livrer ce travail à la publicité.