Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1871, série 6, volume 19)

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SIEBENGEBIRGE ET EIFEL.

o6

Il y a en outre 1,00 à 1,5o p. 100 d'eau, et des traces de chlore, d'acide sulfurique et d'acide phosphorique. Les quantités d'oxygène que je viens d'indiquer correspoWent aux rapports : SiO3

1103 RO

8 09 3,00 1,35

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du illittelbach un mamelon presque insensible. En s'éloignant encore vers le nord, on rencontre le basalte à la Dol' lendorfer Hardt, au Grand et au Petit Weilberg, et au Lin"-

bei,g, au-dessus du village de Wiese. En mentionnant encore le mince lambeau de basalte qu'on trouve au milieu

des Irachytes, entre le Scheerkôpfe et I.ttenbach, j'aurai passé en revue tous les points appartenant à cette roche dans le massif du .Siebengebirge proprement dit. Mais tout

Mais on n'en peut rien déduire pour la composition de l'élément feldspathique, puisque ces chiffres sont relatifs au mélange du feldspath avec l'amphibole, le pyroxène et le péridot. M. G. vom Rath, en séparant au moyen de l'aimant le fer oxydulé, a reconnu qu'il formait 1,5o p, too de la masse totale. Il ne semble pas qu'il y ait de quartz libre, et d'ailleurs la roche ne raye le verre qu'aux points

autour, le basalte forme encore nombre de montagnes ou de

ok elle renferme des grains de fer oxydulé. J'ajouterai

Rhin, Outre les masses importantes que je viens de nommer, le basalte forme dans les Sept-Montagnes et aux environs plusieurs filons plus ou moins puissants sur lesquels j'aurai

qu'elle est dure à briser et fait feu au marteau ; elle résiste énergiquement aux agents atmosphériques, et ne se montre pas altérée à plus de o",00i de la surface. Elle forme audessus du versant 'oriental de la Lowenburg de grands escarpements dans lesquels elle apparaît fissurée suivant une série de plans verticaux et horizontaux, qui la divisent en énormes blocs à peu près réguliers ; on observe, d'ailleurs, une structure semblable sur plusieurs sommets basaltiques des Sept-Montagnes. Basaltes.- Les basaltes proprement dits n'apparaissent

collines remarquables, sinon par leur hauteur, du moins par l'exploitation dont elles sont l'objet ; je citerai en particulier la Casseler Ley et le Langenberg, près d' Oberdollendorf ; le Minderberg, l'Erpeler Ley, le Dattenberg, etc., au sud du groupe, aux environs de Linz; et enfin le Godesberg, Rolandseck, et l'Unkeler Ley, sur la rive gauche du

à revenir.

Enfin il faut rattacher aux basaltes les tufs qui les ont précédés ou accompagnés, et qu'on rencontre au nord-est, dans les environs de Siegburg, hors du groupe du Sieben-

eh-go. Relations des basaltes avec les trachytes et les tufs trachy-

tiques. - On peut, en jetant les yeux sur la carte, voir que les montagnes basaltiques ont le plus souvent leur base

dans le Siebengebirge qu'au nord des sommets trachytiques :

entourée de trachytes ou de tufs trachytiques : je ferai .à .ce

c'est ainsi que sur la rive droite du Mittelbach s'élèvent le Grand 0Elberg, le Nonnenstromberg et le Petersberg, qui sont les trois sommets basaltiques principaux. Au premier se rattache presque le Petit 0Elberg, qui n'en est séparé que par une bande étroite de tufs. Au pied du cône du Petersberg se retrouvent deux autres petits sommets peu importants : le Faikenberg, au nord, qui sort du milieu des couches tertiaires, et le Kutzenberg, au sud, .qui forme au bord

sujet la même remarque que pour la dolérite, et je dirai qu'il est évident d'après cela que le basalte a percé les formations trachytiques..; mais il ne manque pas de preuves péremptoires, et ce sont les filons de basalte, dont j'ai déjà dit quelques mots, qui nous les fournissent. .Je rappellerai qu'on en connaît quelques-uns dans les trachytes solides, en particulier autour du Seheerkôpfe et à Kidilsbrunnen ; mais on en a relevé un bienplus..grand nombre dans les tufs