Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1871, série 6, volume 19)

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SIEBENGEBIRGE-. ET EIFEL.,

lerberg,, on exploite aussi à Mayen la lave qui est des-. cendue, d'un autre, volcan un peu plus, éloigné, appelé le Hochsimmer ; le cratère est très-vaste et bien conservé.: son bord septentrional est formé de scories bulleuses, rougeâtres; vers le, sud, il présente une large ouverture par laquelle la lave est descendue vers la Nette jusqu'au point où est maintenant le village de Saint-Jean Sanct-Johann)), pour suivre depuis là le bord de la vallée jusqu'à Mayen, oir

elle s'est arrêtée. La lave du Hochsimmer diffère à peine de celle du Bel lerberg ; elle renferme également del'hailyne,

de raugite et. du feldspath vitreux; mais , elle est peut-

être unped moins poreuse. On avait cru que les deux cou-. lées se confondaient l'Une, avec l'autre sous la couche de, tuf volcanique: qui les recouvre en partie ; mais les puits foncés sur plusieurs points dans le but d'exploiter la partie recouverte, sont venus buter sur la grauwacke., dévonienne après avoir traversé le tuf; on a ainsi constaté, que la coulée du Hoch simule r ne S étendait qu' à une très-fai b I e- distance, de. la Nette et ne se reliait nulle part à celle du Bellerberg.

11 n'est, pas possible de reeonnaltre d'A sont venus les. tufs qui recouvrent ces deux coulées et les séparent :. ils se présentent plutôt comme des laves bo,aeuses que comme des, lapilli simplement cimentés après leur dépôt ; ils renferment des morceaux de ponce jaunâtre, et la masse même

paraît être- une boue ponceuse solidifiée. On y trouve à petits ,cristaux d'augite de feldspath vitreux et une grande quantité de fragments empâtés de schiste. et.de grauwacke;; enfin on aperçoit, disséminés dans toute la masse, de petits grains blancs très-abondants, qui sont des. cristaux trapézoédriques d'amphigène, en partie ka" linisés. L'are, phigène se retrouve d'ailleurs en gaude quantité. à l'ouest du lac de Laach dans des laves et dans des tufs un l'on rentcontre aussi I'llaüyne blanche ou noséane

(*) gi.plicution de lu carte géologique du lia; de Loach, par M. d'OEy haiten.

SIEBENGEBIRGE ET EIFEL.

Le lac de Laach est une nappe creau Lac de Laqeh. presque circulaire d'un diamètre moyen de 3 kilomètres; sa profondeur au. milieu est d'une cinquantaine de ruétres;. les collines qui Pentourent de tous côtés, sont entièrement couvertes de lapilli ou de tufs volcaniques, et cette circonstance avait fait considérer- longtemps le lac de Laach comme le cratère d'In ancien volcan ; mais on a reconnu que les tufs qui se trouvent sur ses bords varient d'un point à l'autre d'aspect et de composition, et ne doivent pas .provenir d'un, seul et même cratère;. de plus si le lac occupait réellement, le cratère d'un volcan, sa prQ»fondent- serait probablement plus considérable car dans les vrais lacs cratériques du .Vorder-Eifel, qui sont beaucoup

plus petits, la profondeur au milieu est souvent de plus de ioo mètres. Après avoir songé ensuite à attribuer la formation de ce lac à, un effondrement qui se serait produit dans le sol au n'ornent des éruptions des divers volcans des environs, on le regarde maintenant comme résultant simplement du barrage d'une vallée;, cette explication, plus vraisemblable, s'appuie d'ailleurs sur des faits, non contestés on remarque, en faisant le tour dulac,,qtfiiTouest à.1" est et au nord, les couches coblentziennes, affleurent en plusieurs: pointà, représentées tantôt par des schistes, tantôt par des bancs de granwacke quartzense très compacte qui passe presque à de véritables quartzites. On remarque en Outre sur divers points des lambeaux de couches argileuses, appartenant au terri in de braunkohle.. Du côté du: sud seulement, on ne trouve: aucune de ces formations, sédimen. taire4 et les, tufs volcaniques. apparaissent seuls ; on, ne rencontre cpieux non plus sur les bords du chemin creux qui, mon te de. Bell à. L'abbaye de Laach- enfin des puits. de recherche qui. furent foncés- entre. le lac et Niedermendig, dans l'espoir de trouver de la lave, arrivèrent à la grauwacke.apresavair percé une épaisseur considérable de tufs, et les nivellements qui furent faits il y a quelq,es années