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EN GALICIE.

RECHERCHE ET EXPLOITATION DU PÉTROLE

tronquées laissent apparaître successivement au jour les divers étages de ces formations. La concordance de stratification de ces couches, leur grande variété, l'extrême rareté des fossiles qu'elles renferment, rendent leur classification fort difficile; on est cependant d'accord aujourd'hui pour les rapporter aux dernières périodes de la formation

crétacée et à la période éocène. Mais entre ces deux extrêmes la démarcation est peu précise, et l'on confond souvent cet ensemble sous la dénomination de grès des Karpathes.

Au nord et au sud-est, cette formation est bornée sur toute sa longueur par une bande de terrains miocènes, au bord desquels apparaissent, précisément aux pieds des dernières assises de grès karpathique, deux minces

bandes

parallèles d'argiles salifères sur lesquelles sont alignées les nombreuses salines de cette région. Nous ne pouvons entrer ici dans l'examen des longues

controverses que la question du grès des Carpathes, son âge, et la classification de ces couches alternées qui se succèdent sur une épaisseur considérable, ont soulevées en Allemagne. Ces études délicates sortiraient du cadre de ce mémoire. Il importe cependant, avant de parcourir la chaîne des Karpathes à la recherche du pétrole, de préciser autant que possible nos idées sur la nature de cette puissante formation. Nous nous contenterons, à cet effet, d'indiquer ici quels sont les différents groupes suffisamment distincts suivant

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Coupe dans la partie occidentale de la chaîne. Dans au mois de juillet et au deux communications faites mois d'août 185,9, M. le Bergrath Foetterlé rend compte de deux séries d'études faites dans la partie occidentale de la chaîne, l'une sur le versant septentrional aux environs de Cracovie, l'autre sur le versant méridional en remontant du sud au nord depuis le Tatra jusqu'aux environs de NewSandec, et dont l'ensemble nous fournit une coupe intéressante de la chaîne des Karpathes dans cette région. Si l'on

part des collines triasiques qui s'étendent au-dessus de Cracovie jusqu'en Pologne Busse et en Silésie, et si l'on descend vers la Vistule, on traverse d'abord une formation jurassique assez développée, puis on rencontre la formation

crétacée composée de deux étages : à la base un calcaire blanc en couches minces peu riches en fossiles, au sommet

des marnes feuilletées vertes ou bleuâtres, contenant de nombreux Inocérames, Bélemnites et Ananchites ; enfin on voit apparaître aux environs de Cracovie. les couches ter-

tiaires formées de marnes gypseuses recouvertes par le Leuss. Si l'on franchit la Vistule, l'aspect du pays devient tout autre ; aux montagnes irrégulières qui se groupaient sur la rive droite, on voit succéder une série de plissements réguliers, courant uniformément du nord-ouest au

étages

sud-est, et qui s'élèvent rapidement si l'on s'avance vers le sud jusqu'aux premières croupes des Berkides. Entre la Vistule et ces premiers redressements du grès karpathique, S'étend une zone étroite de deux milles de large, recouverte par une épaisse couche de Leuss, sous laquelle l'on rencontre

dont se compose cette formation, et auxquels nous devrons

les couches miocènes qui affleurent au jour à Bcehmen, Pod-

chercher à rapporter les couches que nous rencontrerons sur le terrain dans le cours de cette étude. Nous puisons

gorze et Schoszowice. Ce sont ccs couches miocènes qui renferment les masses de sel gemme au Wieliska et de Bochnia, les masses de gypse de Podgorze, et le dépôt de soufre dans les marnes gypseuses exploité à Schoszowice. Ce sont ces mêmes couches miocènes qui s'étendent sur toute la longueur de la chaîne des Karpathes, et auxquelles

lesquels on s'accorde généralement à classer les

ces notions dans les communications successives faites dans le cours des années dernières au,K. K. Geologischen sanstalt par les géologues de l'Institut géologique de Vienne

à la suite de leurs excursions dans cette région.