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PLANIMÈ HIE DE AMSLER.

PLANIMÈTRE DE AMSLER.

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sur la tige AB; elle est amenée à la position voulue et y est

NOTE SUR LE PLANIMÈTRE DE AMSLER. Par M. COMBES, inspecteur général des mines.

ensuite maintenue au moyen du coulant G placé en avant, qui peut être fixé à volonté par une vis de pression et auquel la pièce EE .est reliée par la vis de rappel V, qui procure le mouvement lent, par le moyen de la molette à écrou M. La pièce EEE porte, entre les branches de deux retours d'équerre tournés vers le bas, la roulette 11, dont le

conteur repose sur le papier et constitue l'un des trois M. Ch. Laboulaye a donné dans le tome 5 des Annales du conServatoire national des arts et métiers, un extrait d'une notice publiée par MM. Piccard et Cuenoud, dans le bulletin de la société Vaudoise des sciences naturelles à Lausanne, contenant la description et l'explication de l'ingénieux planimètre polaire de M. Amsler de Schaffhouse,

dont l'usage, en raison de la simplicité de sa construction et du bas prix auquel il est livré (5o à 8o francs selon la grandeur), commence déjà à se répandre et s'étendra sans cloute rapidement.-

Cet instrument est représenté par les fig. 4 et 5 de la Pl. -VI. Il se compose de deux tiges métalliques AB, CD étagées comme le montre la projection verticale fig. 4, et comprenant entre elles un angle variable, comme le montre la projection horizontale fig. 5. La tige supérieure AB porte

à son extrémité un style S, dont l'opérateur promène la pointe sur le périmètre de la figure à mesurer ; la tige inférieure CD, mobile autour de l'axe de la pièce pivotante aa, porte à son extrémité un appendice P, terminé endessous par une pointe aiguë, qui est enfoncée dans le papier sur lequel est tracée ladite figure. Le point P, qui demeure fixe, pendant l'opération du mesurage, est le pôle de l'instrument. EEE est une pièce formée d'un tube creux prismatique à base carrée ajusté sur la tige AB, dont la section est également carrée, Clans la partie qu'enveloppe le tube creux, La pièce entière EEE peut ainsi glisser longitudinalement

points d'appui de l'instrument sur ce papier durant l'opération. La roulette tourne autour d'un axe perpendiculaire à son plan et parallèle à l'axe de la tige AB ; elle est divisée

à la circonférence et, un vernier u fixé à la branche d'équerre la plus rapprochée permet d'apprécier les fractions de division. Le nombre de révolutions entières de la roulette est accusé par un totalisateur T. Enfin le pivot verticataa autour duquel tourne la pièce CD dirigée vers le pôle P est monté

sur la même pièce EEE. Il résulte de ce qui précède que la longueur de la tige CD comptée depuis l'axe du pivot aa jusques au pôle P est invariable ; elle doit être déterminée avec précision, lors de la construction de l'instrument. Il en

est de même de la distance du plan de la roulette à l'axe du même pivot aa ; elle est également une des données de la construction. Quant à la distance de la pointe du style S à l'axe du pivot aa , elle '.est variable entre des limites peu écartées et doit être réglée d'une façon précise, au moment où l'on veut se servir de l'instrument. A cet effet, la tige AB porte une graduation, qui donne l'échelle ou la valeur des

divisions' de la roulette pour les positions diverses que peut occuper la pièce mobile EEE.

La fig. 6 représente une masse de métal dont on charge l'extrémité voisine du pôle de la tige CD, afin que la pointe dont l'appendice P est armée, s'enfonce dans le papier ou même dans la planche sur laquelle il est tendu, de façon à assurer la fixité du pôle durant l'opération,

Une théorie de l'instrument fondée sur des considéra-