Annales des Mines (1871, série 6, volume 19)
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puisqu'on fait des classes dont les grains ont un diamètre compris entre a, et a entre a, et a5, etc., on devra avoir : a, =
-_,_- d 1
a, >
a, D
D
- etc.,
en supposant que ces grains ne soient formés que de deux substances. On voit qu'on sera à la limite en faisant a, a,
parer tous les éléments, il faut chercher à séparer ceux dont les densités sont les plus voisines ; si l'on y arrive, on
obtiendra évidemment la séparation des autres et même plus complètement.
Ainsi, avec un minerai de blende, galène et quartz, on devra chercher à séparer la blende du quartz, et alors la raison de la progression sera égale à
Li'
2,6-1
a,
3i5
DE PLOMB Er DE ZIN.
PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS
1,87.
cl
a,
Par suite les dimensions des trous des trommels doivent être en progression géométrique croissante dont la raison soit un peu inférieure au rapport
D
A Diepenlinchen : A Silberau : A Laurenburg :
1, - 6
3 8'5, 1-2-5-11-5-6
1
2
8
o 15mm, 7.
Théoriquement, ces dimensions seraient
d
Si le minerai était composé de galène et quartz seulement,
ce rapport serait
7,5-1
C'est ce qui arrive à Diepenlinchen, Silberau et Laurenburg. Dans ces trois ateliers, les dimensions des trous sont :
A Diepenlinchen : / ',8 A Silberau : A Laurenburg :
6,5
',6 =o5. '
2,6
1-1,8
5,2 5,7 10,2 18,5,
1,8-5,2 5,7 10,2, 5,2
5,7.
C'est bien aussi le cas du Bleyberg-èz-Montzen, où la série est la suivante
On pourrait alors prendre
4
comme raison de la progres-
sion.
De tous les ateliers que j'ai visités, celui de Mechernich seul serait dans ce cas ; mais le minerai étant sous forme de conglomérat siliceux répandu dans du grès, il faudrait mettre à la place de la densité de la galène celle de ce conglomérat. La série des dimensions des trous est la suivante:
2" Li
6
On voit que ces dimensions ne sont pas en progression : elles ont été déterminées un peu arbitrairement. Dans le cas où le minerai est complexe, si l'on vent sé-
2-5-11 5-6-7 8 10 12 15 -22-25-28-35.
2o-
Mais là une partie de la galène se trouve transformée en phosphate de plomb de densité peu différente, et que l'on cherche à séparer le plus possible pour le traiter à part; c'est pourquoi on a augmenté de beaucoup le nombre des termes de la série, sans cependant le faire autant qu'il l'aurait fallu théoriquement ; comme on aurait été conduit à une série beaucoup trop longue, on comprend facilement 'qu'on se soit arrêté à un juste milieu. Souvent, avec la blende et la galène, on trouve encore de