Annales des Mines (1871, série 6, volume 19)
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DE PLOMB ET DE ZINC.
PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS
la pyrite, comme cela a lieu à Welkenraedt , Angleur et Immekeppel. Dans ce cas, si l'on veut séparer la blende de la pyrite,
la raison de la proportion est
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Le classement en grosseur par les trommels donne des produits qu'on peut ranger en trois grandes catégories les grenailles, les sables et les schlammes. Nous allons étudier sommairement les différents traitements que l'on fait subir à ces différentes catégories.
!1,9-1 =1,3.
11 I
VI.
Voici quelles sont les dimensions des trous A Angleur :
A Immekeppd:
0,5
On classe d'ordinaire parmi les grenailles tout ce qui
1-1,5 2 2,7-37,
A Welkenreadt: 0,75 1
2
3
A
14-16 20
0,7 - 1,4 - 2
2,7
5
6
8
10
i2
25,
3,7
5,2
7,2 10.
Théoriquement, elles seraient
A Welkenraedt : 0,75 0,97 1,3 1,69 2,2 A Angleur-:
A Irnmekeppel:
TRAITEMENT DES GRENAILLES.
passe à travers les trous de 25 ou 3o à 2 ou 3 millimètres. Ces grenailles sont toujours traitées au moyen des cribles à secousses. Nous allons -d'abord indiquer avec quelques détails la nature du travail produit par ces appareils. Il existe deux types de cribles bien connus ; dans les plus
anciens, qui étaient manuvrés à bras, c'est le tamis qui 2,86
0,7 1-1,3 1,69 2,2 2,86 3,7 149 5,3 9,1 etc., 0,7 1-1,3 1,69 2,2 2,86 3,7
3,7,
5,3 7 9,1-11,8.
Lorsque le minerai est plus complexe encore, quand il renferme par exemple du cuivre pyriteux ou du cuivre gris, on sépare ces derniers éléments au scheidage, afin de faire
du minerai cuivreux impur ; mais je ne crois pas qu'il existe d'ateliers dans lesquels on fasse cette séparation au crible ; elle est trop difficile et donnerait trop de pertes. Comme on le voit, on s'écarte presque partout très-nota-
blement des chiffres théoriques. Quoiqu'il ne faille pas juger trop vite, car souvent les minerais présentent des difficultés particulières que l'on ne peut traduire par des chiffres, on peut certainement dire que c'est un tort. A Welkenraedt, cependant, on est très-près du résultat théorique; il est à remarquer que c'est là que l'on fait la séparation la plus nette, quoique le minerai sur lequel on opère soit très-difficile à traiter.
est mobile dans une masse d'eau immobile ; ces cribles ne sont presque plus en usage nulle part. Partout on les remplace par des cribles mécaniques à piston latéral, dans lesquels le tamis qui porte les grenailles est fixe, et l'eau en mouvement. Le travail est absolument le même dans ces deux appareils, car ce travail ne dépend que de la vitesse
relative des grenailles par rapport à l'eau, sans être influencé par l'état du repos ou du mouvement du liquide. Puisque les cribles à piston sont les plus employés, c'est leur exemple que je prendrai. Lorsque la masse d'eau ascendante vient rencontrer les grenailles immobiles sur le tamis, elle les choque et les en-traîne dans son mouvement. Mais dès qu'elles sont soulevées, la pesanteur, la poussée et la résistance au mouvement agissent sur elles, et alors elles commencent à se mouvoir par rapport à l'eau, comme je l'ai indiqué plus haut. Si elles sont soulevées à une assez grande hauteur, et si l'eau a une assez grande vitesse, elles auront le temps de prendre leur
vitesse relative limite, et par suite elles se classeront par
équivalence, lorsque l'eau se retirera, elles seront en-