Annales des Mines (1871, série 6, volume 19)
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PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS
DE PLOMB IT 'DE ZINC.
par des lattes en bois, se déchire souvent. De plus, pour éviter la suspension, et pour donner néanmoins de la tension
montent est faible. Lorsque l'action de l'eau cesse, ces grenailles retombent beaucoup plus vite que le sable ; alors elles entraînent avec elles toute la couche de sable où elles
à la table, on produit la secousse au moyen de ressorts en caoutchouc; j'ai donné plus haut les inconvénients de ces .ressorts. Enfin, l'appareil ne peut servir qu'à un mélange binaire, et ne finit pas le minerai qu'il traite. On s'en sert quelquefois, soit comme à Steinenbrück, pour ébaucher le minerai destiné aux tables à secousses ordinaires, soit, comme à Mechernich, pour finir les têtes de rounclbuddles.
Un appareil peut traiter une fois en dix heures, environ
20 tonnes de minerai facile. C'est ce qui a lieu à Moresnet. Crible du Hartz.
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avaient pénétré.
Cette couche sera donc d'autant plus faible et par suite d'autant plus riche que les grenailles auront monté moins naut, c'est-à-clive qu'elles auront une plus grande densité. Le plus souvent on emploie des grenailles de minerai quelquefois aussi, comme à Angleur, on se sert de plomb de chasse de grosseur variable avec l'enrichissement que l'on a en vue. Ce que je viens de dire se passe dans chacune des caisses dont se compose l'appareil ; le plus souvent, pour des mi-
Le véritable appareil à sables, celui
nerais complexes, ces caisses sont au nombre de quatre.
qui doit remplacer tous les autres dans un atelier bien dirigé, c'est le crible continu, dit crible du Hartz. Je vais
La Pl. IX (fig. 11 et 12) représente le crible employé à Steinenbrück. ; comme on le voit, l'appareil est quadruple.
en donner la théorie et la marche avec quelques détails. L'appareil est continu; mais l'évacuation de la matière
Le sable y est versé par un distributeur dont je parlerai plus loin, et arrive sur le premier tamis, accompagné d'un assez fort courant d'eau horizontal ; tout celui qui n'est pas entraîné par les grenailles qui forment le fond du tamis, suit ce courant, et passe sur le deuxième tamis qui est à un niveau un peu inférieur à celui du premier, et ainsi de
riche, au lieu d'avoir lieu par un orifice particulier, se fait par toute l'étendue du tamis dont les ouvertures ont un diamètre beaucoup plus grand que celui des grains de sable traités; mais alors, pour empêcher que toute la matière ne traverse ce tamis, on le recouvre d'une couche plus ou moins épaisse de grosses grenailles, de sorte que, pour arriver jusqu'à lui, le sable doit cheminer dans les interstices que ce S grenailles laissent entre elles ; on crible sur fond de -tamis.
La nature et la grosseur de ces grenailles ont une trèsgrande influence sur la richesse du produit obtenu. Voici comment cette influence, qui paraît étrange au premier abord, peut être expliquée tout naturellement. La colonne ascendante d'eau qui traverse le tamis soulève les grains
suite.
Les matières qui traversent les tamis se réunissent au fond des caisses, d'où elles sont évacuées par des ouvertures que l'on débouche par des intervalles, ou que l'on tient constamment ouvertes à un degré convenable. C'est le premier cas qui est représenté sur les figures indiquées. Lorsque cette évacuation se produit, il s'écoule de l'eau des caisses ; aussi faut-il en remettre constamment, afin
temps elle soulève aussi les grenailles ; plus ces dernières
qu'elles ne se vident point ; il ne faut pas, en effet, compter pour les remplir sur le courant horizontal qui traverse l'appareil, car alors ce courant perdrait trop de sa force, et ne pourrait plus entraîner les matières. On restitue donc con-
sont grosses et lourdes, plus la hauteur à laquelle elles
stamment de l'eau au moyen de tuyaux qui aboutissent
de sable, et les classe par équivalence; mais en même