Annales des Mines (1871, série 6, volume 19)
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PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS
à s'en inquiéter, parce que, pratiquement, la vitesse n'étant
pas rigoureusement constante dans le tube, ils finissent par tomber ou être entrainés si cette vitesse diminue ou augmente un peu. Ces caisses sont appliquées à Welkenraedt et à Silberam
Comme pour les caisses pointues simples, et pour les mêmes raisons, celles qui sont en tête doivent avoir les plus faibles dimensions. Ces caisses à courant d'eau ont sur les autres l'avantage
DE PLOMB ET DE ZINC.
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dimensions et formé de six caisses contiguës qui alimentent des cribles du Hartz. Les refus seuls de ces caisses, qui vont se déposer dans des caisses pointues simples, sont traités comme schlamms proprement dits.
Quelquefois on simplifie beaucoup la construction de l'appareil en sacrifiant un peu la netteté du classement.
de om",75 à i millimètre pour la première, com°,5 à omm,75
Ainsi, à Steinenbrück, le système se compose d'une caisse rectangulaire, en zinc, de m,5o de longueur environ, cloisonnée à l'intérieur et divisée en six loges comme l'indique la fig. 25, (Pl. VII). Les trois premières seules reçoivent un courant ascendant par le fond. Les cloisons sont de plus en plus inclinées à partir de la première ; cette disposition ayant pour effet de rétrécir l'espace laissé au courant au fur et à mesure qu'il s'élève, la vitesse de ce dernier augmente vers le haut ; de cette manière tous les grains qui ont traversé la première couche d'eau tombent nécessairement au fond, car ils arrivent
pour la seconde et o",25 à co".,5 pour la troisième, sont
dans des couches animées d'une moindre vitesse. Il ne
encore traités comme sables, et vont au crible du Hartz ; ce
peut donc rien y avoir en suspension dans l'eau. C'est un moyen très-simple et très-efficace de remédier à l'inconvénient que je citais plus haut. Les produits des quatre premières loges sont traités comme sables aux cribles du Hartz. Les autres seuls vont aux appareils à schlamrns. A Breinigerberg et à Saint-Goar, l'appareil est encore plus simple. Il se compose d'une auge en bois ayant la forme
de pouvoir donner, sans diminuer outre mesure leurs dimensions transversales, des catégories de grains renfermées dans des limites d'équivalence plus resserrées. L'appareil de Welkenraedt, que l'on nomme strom canal,
a six caisses. On y traite toutes les matières qui ont tra. versé les trommels de i millimètre. Les produits des trois premières caisses, dont lés dimensions moyennes sont
sont ceux des trois dernières caisSes seulement qui sont traités comme schlamms proprement dits. A Silberau, lorsque les produit proviennent des menus de la mine, on ne donne à l'appareil que les matières qui ont traversé le trommel de om-,5 ; il n'y a qu'une seule caisse dont le produit est traité comme sable sur une table à secousses ordinaire. Ce qui sort de cette caisse se rend dans les labyrinthes où se déposent les schlamms proprement dits. Si les produits proviennent du broyage des mélangés de scheicbge, l'appareil qui reçoit des matières de mêmes dimensions que précédemment se compose de trois caisses
alimentant chacune un système de tables à secousses. Le refus de la dernière caisse va également aux labyrinthes. Enfin, les produits des bocarcls, ayant traversé une toile de 1 millimètre, se rendent à, un appareil de petites
d'un prisme triangulaire dont une des faces serait placée hori-
zontalement (fig. 24 et 25, Pl. VII). Dans le courant d'eau qui remplit cette auge et qui porte les schlamms, viennent plonger une série de tubes verticaux amenant de l'eau pure qui forme un remous plutôt qu'un courant ascendant, remous
qui entraîne les matières légères, et laisse tomber les matières lourdes qui s'échappent par des orifices placés audessous des tubes et constamment ouverts. On obtient ainsi un classement indéterminé, mais dont on se contente.