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MÉTALLURGIE DE L'ARGENT AU MEXIQUE.

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MÉTALLURGIE DE L'ARGENT AU MEXIQUE.

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d'évaluer, même approximativement, la richesse absolue des filons du Mexique, car les exploitations ne tiennent aucun compte,, ni de l'abatage, ni de l'extraction, et ne commencent la comptabilité des minerais qu'à leur entrée dans les usines. On ne peut donc se faire une idée de la richesse des gisements que par le résultat du traitement métallurgique, en comparant le poids de l'argent produit au poids du minerai traité, sans tenir compte des pertes au traitement, pertes cependant fort grandes et très-variables d'un district à un autre. Il est certain que quelques filons du Mexique ont pro-

d'âge différent, sans qu'il y ait eu rejet ou déviation, excluent l'idée de soulèvements et de dislocations violentes successives; on les explique, au contraire, facilement par un mouvement de retrait de la roche encaissante. La conséquence la plus facile d'un tel mouvement devait être la formation de lignes de fractures, normales aux filons pré' existants, et la réouverture de ces mêmes filons, lignes de moindre résistance Ces faits de réouverture s'observent en effet dans de nombreuses mines. La mine du Re fugio, sur une partie de son étendue, a pour toit le calcaire et pour mur le porphyre. Dans la mine de Dolores, on voit un filon, le filon Trompeta, presque vertical, qui est compris d'un côté par les calcaires, et de l'autre par un filon de porphyre ; la face de phorphyre que les travaux mettent à découVert est inégale, sans traces de frottement, incrustée de pyrites et de minerais, elle montre, en certains points, des fragments anguleux des calcaires voisins qui lui sont restés encore adhérents.

duit des quantités importantes de minerais fort riches. Ainsi, le filon de la Cocinera, à Ramos, livrait, au commencement de ce siècle, une dizaine de millions de francs par

année, avec des minerais d'argent sulfuré simple et d'argent antimonié sulfuré noir, qui, sans aucun triage, rendaient, au sortir de la mine, de io à 25 p. 100 de leur poids en argent. Cependant, de telles richesses sont trèsrares, et les mines du Mexique sont remarquables, moins par des teneurs aussi élevées que par l'abondance réellement très-grande et la composition simple de leurs mi-

De tous ces faits, il faut conclure que le terrain de Catorce a été d'abord soulevé et fracturé, et que dans les fentes produites, il s'est injecté d'abord un porphyre amphibolique; qu'après la formation de ces grandes veines rocheuses (Toscas), le terrain s'est encore crevassé, proba-

nerais.

blement par un mouvement de contraction sur lui-même dû

à son refroidissement; que par suite. de ce mouvement, les anciennes fractures se sont réouvertes, et qu'en même temps il s'en est produit de nouvelles, normales aux premières, et qu'enfin, dans les fentes ainsi ouvertes, les minerais d'argent sont venus se déposer. La formation argen-

tifère de Catorce est 'ainsi postérieure à l'émission des porphyres amphiboliques et postérieure aussi' au Jura supérieur. La même conclusion pourrait s'établir pour les mines de San-Luis-Potosi et pour celles de Sombrerete. Il est impossible De la richesse des filons d'argent..

Laissant donc de côté ces résultats exceptionnels, sur lesquelq.es exploitants ne devraient jamais compter, j'incliquerai les rendements obtenus sur les exploitations or-

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dinaires du pays. Depuis l'année 1828 jusqu'à celle de 1848, période pendant laquelle les mines de_ Real_del. ...illonte _et...fie. Pachuca

furent exploitées par une compagnie anglaise, et depuis. cette année de 18/18 jusqu'à celle de 1858, durant lesquelles l'exploitation a été faite par une association de capitalistes mexicains; les usines de ces deux districts ont produit 1.219.633 kilogrammes d'argent, qui ont été retirés de 507.912 tonnes de minerai. Ces nombres assignent à ces mines de Real et de Pachuca, un rendement moyen de TOME XX , 1871.

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