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MÉTALLURGIE DE L'ARGENT AU MEXIQUE.

Le travail du repas° exige un train de G mules conduites par i homme et 4 manoeuvres, pour de petites tortas de Goo quintaux de minerais (28 tonnes environ). Il faut 9 chevaux ou mules et 6 manoeuvres aux pelles, pour des tortas de 75 montones (45 tonnes). Enfin pour des tortas de Go tonnes et au delà, le travail du repaso exige 16 mules et 8 ouvriers pour le retournement. Les mules tournent, au trot, autour de leur conducteur qui lui-même se déplace de façon à faire fouler uniformément la masse entière des minerais. Après trois heures de ce travail on retire les mules, les manoeuvres retournent aussitôt les minerais avec des pelles de bois. Ce retourne.

ment se fait avec soin, de façon que le minerai du fond touchant aux dalles du patio soit ramené à la surface. Ce retournement achevé, on remet les mules et on les fait aller

pendant trois nouvelles heures. Donner un repaso veut donc dire fouler la torta pendant six heures, sous les pieds des chevaux, avec retournement intermédiaire à la pelle.

Au lendemain qui suit l'introduction du sel, on relève

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prudence; le moindre excès faisant aussitôt dégénérer les réactions. A Pachuca, on emploie presque exclusivement le sulfate

de cuivre pur provenant de l'atelier d'affinage de Mexico, pour les minerais traités à l'usine de Loreto, qui sont très3ulfuré,s, on met au début 6 livres de sulfate par mouton, ce qui équivaut à 0,20 de sulfate pour 100 de minerai. A Guanajuato, on emploie aussi et de préférence le sulfate des ateliers de départ. Les azogueros (maîtres amalgameurs) de ce district sont fort habiles et ne craignent pas de donner dès le début une très-grande énergie aux. réactions ; aussi pour des minerais très-peu sulfurés, bien plus dociles au travail que ceux de Pachuca, ils emploient au début 8 livres de sulfate par mouton de 52 quintaux, soit 0,25 de sel métallique pour ioo de minerai. Les usines de Zacatecas, de Fresnillo, etc., se servent du magistral préparé, comme je l'ai indiqué ci-dessus, par le grillage des pyrites cuivreuses de Tepezala. La proportion de ce réactif qui est employée, varie nécessairement suivant sa richesse en sulfate de cuivre d'ordinaire cette proportion est ,comprise entre un demi et 2 p. 100 du poids

les bords de la torta à la pelle, et l'on fait marcher les

du minerai.

mules pendant une demi-heure, pour assurer l'égale répartition de l'eau salée. Dans certaines usines, on attend encore vingt-quatre heures, puis on introduit le magistral. C'est surtout l'emploi de ce réactif qui exige une grande

L'énergie d'un magistral ne dépend pas seulement de la teneur primitive en cuivre des minerais employés à sa pré-

torta, sont montées six ou huit autres roues réduites à leurs rayons, lesquels sont contournés à leur extrémité dans des plans

différents de façon à atteindre toute la surface des minerais. Deux mules attelées à l'axe du cône, en dehors de la roue extérieure, font mouvoir l'appareil qui pétrit les minerais en roulant sur la torta; H paraît cependant que ce travail ne vaut pas celui que produit le piétinement des mules. On admet de même, dans les traditions des usines, que le travail de l'homme, triturant les tortas pieds nus, donne toujours un meilleur rendement en argent que le repas° des mules.

paration; elle dépend aussi beaucoup des soins apportés au grillage. Dans la pratique actuelle des usines mexicaines l'expérience prouve que 5 livres de sulfate pur équivalent, comme énergie, à 25 livres du meilleur magistral. Le magistral ou le sulfate finement broyés se répandent sur toute la surface de la torta. On donne immédiatement un repaso, d'une heure seulement, sans retournement. On verse alors le mercure. Les azogueros de Guanajuato plus hardis parce qu'ils sont plus habiles, et qu'ils ont d'ailleurs à faire avec des minerais moins difficiles, introduisent, dès le début, tout le mercure nécessaire pour arriver