Annales des Mines (1871, série 6, volume 20)
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542 USAGE DE LA CHAUX VIVE DANS LES HAUTS FOURNEAUX
ET EMPLOI DU FOUR ANNULAIRE HOFFMANN.
rieur de la galerie annulaire. On intercepte ainsi la circulation des gaz chauds, par la partie haute de la galerie, et on oblige ceux-ci à passer constamment au travers de la pierre à chaux.
mum 8 mètres cubes par compartiment ; mais on peut aussi
Dans ces fours, destinés à la cuisson de la chaux, le tirage peut être gêné par la densité élevée de l'acide carbonique. Il convient de l'activer en élevant la température dans la cheminée; au lieu de 5o degrés, il faut un minimum de ioo à 19.o degrés. L'économie des fours annulaires est considérable, et tient, comMe, on l'a vu, au principe même des fours. Pour la cuisson de la chaux, elle dépasse 5o p. loo. En brûlant de la houille maigre, la consommation est réduite à 6 ou 7 p. ioo du poids de la pierre calcaire. On a vu ci-dessus que la décomposition de loo kil, de calcaire réclamait 5 kil, de carbone pur. Or, ces 6 à, kil. - de houille correspondent, à cause des cendres et de la différence de pouvoir calorifique, à environ 7 kil. de carbone pur. L'effet utile du four serait par suite de 5/7, ou 71,5 p. 1 no ; proportion rarement atteinte dans les appareils de chauffage ordinaires. L'économie relative est plus grande encore dans les établissements, où le four annulaire sert à la cuisson des bri-
ques ou de la poterie. Les anciens fours à briques sont à feu intermittent, tandis que le travail est ici continu, et n'entraîne pas les pertes sèches des fréquentes mises en feu. La consommation est souvent réduite dans le rapport de î oo à 3o. Pour cuire les 1.000 briques rouges ordinaires, de 0m,22, 0'01 et om,o6, on ne brûle pas au delà de 8o à 90 kil. de bonne houille maigre,. soit 4 p. ioo du
poids des briques cuites. Les briques réfractaires consomment le double, soit 7 à 8 p. 10°. Les dimensions des fours annulaires dépendent de ,la production par vingt-quatre heures, chaque compartiment doit contenir la production projetée. On admet au mini-
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donner à chacun d'eux 2o, 3o, jusqu'à Ion mètres cubes et plus. Une seule des dimensions est limitée par les conditions de facile chargement et de parfaite uniformité de température, c'est la hauteur de la galerie de cuisson, qui ne doit pas avoir sous clef au delà de 2m,8o à 3 mètres. En général elle est même comprise entre 2m,20 et 2m,6o. La
largeur et surtout la longueur sont arbitraires. Pour un four, devant cuire 9.000 briques ordinaires (de 0m,2 2, omi
et om,o6), par vingt-quatre heures, on compte 2o mètres cubes par compartiment. Pour les fours à chaux, on compte ime,5 de vide par mètre cube de pierre calcaire empilée. Voici les principales dimensions d'un grand four circulaire de l'usine de M. Drasche à Vienne, qui fournit par an 4.368. 000 grandes briques de o',29 sur om,145 et orn,o6 soit io .5oo par jour et compartiment. La circonférence extérieure est de. Ilcomprend i2 compartiments de. .
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. .
120 mètres. 50 mètres cubes chacun,
6,50 de longueur; mesurant.
5m,5o de largeur; 2`°,80 de hauteur sous clef.
La cheminée a 48 mètres de hauteur, son diamètre intérieur, à la base, est de 3",75, mais aurait sans doute pu être réduit. On calcule d'ailleurs, comme toujours, les sections des carneaux d'après le poids du combustible brûlé. Les gaz chauds ne devraient jamais y atteindre une vitesse de plus de 5 mètres par seconde.
Je compléterai les détails sur les dimensions par le tableau ci-joint, extrait d'une brochure de M. Bourry, agent de M. Hoffmann à Paris.